Le principe : faire fructifier son capital en finançant des activités qui ont une grande utilité sociale : le développement durable, la création d’emplois pour des chômeurs, l’insertion par le logement de personnes en grande difficulté sociale, etc....
Les investissements réalisés grâce à l’épargne solidaire ont atteint 379 millions d’euros l’an dernier, soit une hausse de 34% par rapport à 2007. Cet argent a permis de créer ou de consolider 20 000 emplois et de loger ou reloger quelque 1 500 familles. L’encours global de l’épargne solidaire s’est quant à lui stabilisé, à 1,6 milliard d’euros, après avoir progressé de 30% en 2008.
Les épargnants qui souscrivent à un livret solidaire par exemple, ne sont pas tenus de reverser l’ensemble des bénéfices générés par leur capital à une association : c’est à eux de décider du montant à allouer.
L'épargner solidaire donne droit à des avantages fiscaux : “Les produits de partage, où ce sont les bénéfices qui sont investis, sont soumis à la fiscalité des dons. On peut donc déduire 66% des plus-values que l’on donne à une ONG. Par ailleurs, l’épargne solidaire bénéficie d’un prélèvement libératoire à taux réduit de 5%, au lieu de 18%”.
La deuxième Semaine de la finance solidaire se tiendra dans toute la France du 4 au 11 novembre prochains. http://www.jepargnesolidaire.fr/