Et ce pour profiter de leur bébés
"mompreneurs", - contraction de maman et entrepreneur -,
Agées de 25 à 40 ans en moyenne, diplômées et souvent cadres en entreprise, elles décident de changer de voie et de trouver une nouvelle organisation qui leur permette de mieux articuler leurs différents temps de vie : professionnel, familial, social, personnel. L'aventure, qui ressemble parfois au parcours du combattant, se développe aussi bien à Paris qu'en province, à la ville qu'à la campagne.
Ces mères de famille se lancent en majorité dans les secteurs de l'éducation, de la santé, de l'action sociale et des services à la personne, selon une étude de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Vient ensuite l'attrait pour les commerces et les services aux entreprises.
C'est à la fois le manque d'offre sur le marché et une prise de conscience liée à la naissance d'un enfant qui poussent ces femmes à franchir le pas et créer leur propre entreprise.
Par ailleurs, les jeunes entrepreneuses se heurtent à une politique d'accompagnement financier et de soutien encore peu structurée.
Signe que le phénomène progresse, le premier Prix de la mompreneur a vu le jour début octobre.
===
Rapport sur "L'entrepreneuriat féminin", publié en octobre (disponible sur le site Conseil-economique-et-social.fr).