- Inutiles,
- dépassés,
- intrusifs
- incompétents,
Rien que ça. C'est ce que révèle un sondage effectué en mai par l'institut IFOP pour le cabinet de conseil Elyon auprès de 1 006 personnes.
L'étude révèle :
- Plus des trois quarts des sondés (76 %) n'apprécient pas l'aide d'un vendeur ;
- 86% des personnes interrogées ne font d'ailleurs appel à eux que rarement, voire jamais. La plupart du temps parce que les clients savent exactement ce qu'ils sont venus faire en magasins (à 52%), mais aussi du fait du sentiment d'incompétence qu'ils ont de l'employé du magasin
- 86% des Français estiment que le vendeur ne dispose pas assez d'informations sur les produits.
Les vendeurs inspirent la défiance et est suspectés de privilégier ses intérêts plutôt que ceux de son client
La présence d'un vendeur se révèle parfois même contre-productive ! 55 % des personnes interrogées n'ont pas acheté un article dont ils avaient envie ou besoin "à cause" d'un vendeur trop insistant ou agaçant.
L'étude met aussi au jour les failles d'une profession qui semble de plus en plus dévalorisée. Payés au smic, les vendeurs sont souvent peu motivés et restent très peu de temps à un même poste. L'innovation rapide des produits et des marques dépasse aussi souvent les employés.
Les réseaux sociaux permettent souvent d'avoir accès à des informations, des tendances et des avis sur des produits bien plus rapidement qu'au travers d'un vendeur.
Pour autant les Français ne veulent pas voir disparaître les vendeurs. Ils s'opposent fermement (à 69 %) à la mise en place des caisses automatiques pour remplacer les hôtesses de caisse des super et hypermarchés et veulent encore moins de robots pour les renseigner, 85 % sont contre et 52 % y sont très défavorables.
En France, la fonction commerciale liée directement à l'argent est souvent déconsidérée |
insolite : Voici une consigne donnée aux vendeurs d'un magasin de luxe : "un américain arrivera mal vêtu, demandera toute votre attention mais finira par lâcher 20 000 € "