Conséquence son directeur le quitte dénonçant une une situation budgétaire ingérable.
L'Etat finance à 92 % institution.
M. Emmanuelli préside le Samu social de Paris depuis sa création, le 22 novembre 1993. Sa démission intervient alors que l'Etat a annoncé en mai des réductions drastiques des moyens alloués à l'hébergement d'urgence. Au Samu social, le financement de l'hébergement en hôtel a été amputé de 25 %. Il a ainsi fermé le 30 juin son seul centre d'hébergement d'urgence parisien accueillant des femmes, le centre Yves-Garel (11e arrondissement), vétuste et délabré. "On aurait pu le faire évoluer, on avait les permis de construire pour ça. Mais personne ne veut des centres d'hébergement. Les gens sont à l'abandon, ils font partie du mobilier urbain et c'est seulement en hiver qu'on s'en souvient. On met des tentes, on trouve des figurants, après on démonte les tentes, mais les figurants restent. Les gens peuvent crever, c'est dans le scénario de la pauvreté."