Une offre de services à haut débit par satellite qui a la volonté aujourd’hui de couvrir tous les pays au nord de l’équateur. Du Cameroun à la Syrie, en passant par l’Ethiopie, l’Egypte, le Niger, les pays du Maghreb, le Portugal, la France, l’Italie… tous les pays du bassin méditerranéen.
Ce projet supranational pour la mise en orbite de 2 satellites de 100 Gbp/s chacun qui nécessitera un investissement estimé entre 800 millions et 1 milliard de dollars, soit entre 6,3 et 7,9 milliards de DH.
L’avantage du maillage satellitaire que promet Panafsat en s’alliant aux satellites desservant le monde entier, c’est d’offrir une sorte de roaming… «Du pain béni pour les filiales qui cherchent à virtualiser leurs relations avec leur siège». Le business plan du projet, adoptant une politique de prix compétitifs par rapport aux offres haut débit des réseaux terrestres (ADSL, 3G, Wi Max…) ou de réseaux satellites concurrents, n’en est pas moins. Les prévisions tablent sur un flux de revenus qui génèrent une rentabilité supérieure à 20% sur la base de 1 million de clients et une marge d’exploitation de plus de 75%.
Le lancement du premier satellite est prévu pour le 1er semestre 2014. A terme, les deux satellites mis en orbite devront servir pas moins de 4 millions d’utilisateurs.
Le promoteur du porjet est Ahmed Toumi, ex directeur des études et de planifications au ministère des Postes et télécommunications