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 Plus d'étudiants en médecine en France

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MessageSujet: Plus d'étudiants en médecine en France   Plus d'étudiants en médecine en France Icon_minitimeJeu 8 Déc - 12:34

Alors que les Français s'inquiètent de l'extension des déserts médicaux, le ministre de la santé, Xavier Bertrand, et celui de l'enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, annoncent, jeudi 8 décembre 2011, un passage du nombre de places offertes en 2ème année de médecine, le fameux numerus clausus, de 7400 à 7500 à la rentrée 2011-2012.

Les places réservées aux passerelles, qui permettent à des étudiants issus d'autres horizons (grandes écoles, masters…) d'entrer  en 2ème ou 3ème année, passera de 300 à 500. De quoi faire  passer  le nombre de médecins formés à 8000, et ainsi revenir  aux niveaux de la fin des années 1970.

Il s'agit là d'une hausse mesurée, et malgré ça, elle fait débat. En témoigne le peu d'enthousiasme, voire l'inquiétude, qu'avait suscités la révélation de l'intention du gouvernement, fin novembre.

Dans les facultés, on s'inquiétait du manque de place, d'enseignants ou encore de stages d'externat. Les syndicats de praticiens, eux, signalaient qu'il fallait surtout régler le problème du manque d'attractivité de la médecine libérale, et celui de leur mauvaise répartition.

Dans les mesures annoncées cependant, le gouvernement ne s'attaque pas de plein fouet à la mauvaise répartition sur le territoire et entre disciplines.

Pour rassurer, les ministres insistent sur le fait que, déjà, des signes d'amélioration se font sentir dans les zones rurales. Pas de grande surprise, donc, dans ce qui est proposé : le gouvernement mise de nouveau sur l'essor des stages de tous les futurs praticiens chez un médecin généraliste, pour attirer vers cette discipline et dans les zones où il manque de médecins. Une vieille mesure qui n'a pas encore remporté les effets escomptés, faute de participation suffisante des professionnels.

Le gouvernement promet, encore, un fort soutien aux maisons de santé pluridisciplinaire, ou une augmentation du nombre de bourses d'études attribuées en contrepartie de plusieurs années d'exercice dans une zone sous-médicalisée.

Les 5 ans à venir vont être difficiles, puisque beaucoup de médecins vont partir à la retraite, et qu'il faudra encore attendre un peu pour que les hausses successives du numerus clausus décidées dans les années 2000 comblent ces départs massifs. D'ici là, le gouvernement compte sur les bonnes volontés, et incite les médecins retraités à poursuivre leur activité.

Toutes ces bonnes intentions suffiront-elles ? Il y a fort à faire, car la répartition des médecins est clairement inadaptée aux besoins de la population. Le problème est que dorénavant, certaines régions forment des médecins, mais n'arrivent pas à les retenir une fois diplômés. Pour compenser, il est fait de plus en plus appel à des médecins à diplôme étranger, notamment roumains.

Dans un rapport rendu en septembre, la Cour des comptes estimait que les mesures incitatives des dernières années, notamment financières, avaient pu être mal utilisées, et regrettait le manque de mesures de régulation à l'installation pour améliorer la répartition des médecins. Elle plaidait pour des mesures plus contraignantes. Et c'est plutôt une baisse du numerus clausus qu'elle préconisait.


Avec les départs à la retraite, on ne perd pas que des médecins
 
Enchaîner les gardes sur plusieurs jours, faire passer sa vie professionnelle avant sa vie de famille... les nouveaux médecins n'en veulent plus. Rien à voir avec la génération précédente.
 
C'est ce que révèle une étude publiée le jeudi 20 juin 2013  par le Syndicat des internes des hôpitaux de Paris (SIHP) et la Sofres.
 
Réalisée sur Internet entre le 10 avril et le 5 mai, en partenariat avec l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France, Générale de santé et l'Union régionale des professionnels de santé d'Ile-de-France, elle interrogeait les aspirations de ces jeunes médecins. Près de 1 600 d'entre eux ont répondu, soit 20 % du total des internes de la région.
 
Plus de la moitié des internes concernés par l'étude ont entre 23 et 30 ans. Pour Julien Lenglet, président du SIHP, "il s'agit de la déclinaison dans le monde médical de la 'génération Y' décrite par les sociologues". L'appellation fait référence à la trace que forment les écouteurs sur le torse des jeunes. Ceux qui appartiennent à cette génération se caractérisent par l'envie de vivre comme bon leur semble, le refus de toute contrainte, et un franc-parler assumé.
 
C'est effectivement ce qu'on retrouve dans les revendications des internes. Avec en premier lieu le fait de pouvoir concilier dans de bonnes conditions leur vie professionnelle et leur vie privée. 60 % d'entre eux jugent d'ailleurs cet équilibre "extrêmement important".
 
Première piste, leur situation amoureuse. "70 % sont en couple et restent là où ils ont étudié à cause d'attaches", témoigne M. Lenglet. Pour lui, cette seule donnée explique pourquoi 8 jeunes médecins sur 10 souhaitent travailler dans la région de leur internat.
 
L'étude proposait aux internes de laisser des commentaires. Bon nombre d'entre eux gravitent autour de cette question : "Je n'hésiterai pas à partir à l'étranger si on m'impose [en France] de m'installer loin de ma famille et si on me prive de vie personnelle", peut-on lire dans l'un de ces témoignages anonymes. Quant aux conditions de travail, finis le stress et les horaires interminables. Près de la moitié des internes déclarent qu'ils renonceront à leur carrière si ces cas de figure se présentent. "Nous connaissons de vraies difficultés face au syndrome de l'épuisement professionnel, avec beaucoup de suicides", justifie M. Lenglet.
 
Autre revendication importante : la liberté d'installation. "Imposer un lieu d'exercice = arrêt d'exercice pour de multiples médecins", témoigne un interne. Seulement 28 % de ses pairs déclarent qu'ils ne renonceront jamais à leur carrière professionnelle.
 
Ces jeunes médecins savent aussi ce qu'ils sont prêts ou non à accepter au quotidien. En règle générale, ils rechignent à travailler la nuit. C'est surtout le cas des femmes. Près de la moitié d'entre elles ne pensent pas garder une activité de nuit. Nombreuses sont celles qui opposent l'argument de la famille : "Je ne suis pas que pédiatre, je suis aussi maman, épouse et femme, enfin j'essaie ! ", écrit l'une d'elles.
 
Autre constat, près de 70 % déclarent avoir choisi leur spécialité parce qu'elle leur plaît. On est bien loin des stéréotypes qui entourent cette profession, où une spécialisation prestigieuse primait sur le reste.
 
L'arrivée de cette nouvelle génération dans les hôpitaux et les cabinets médicaux aura forcément un impact sur le système de soins. Partenaire de l'étude, l'AP-HP dit déjà développer une stratégie pour répondre aux attentes de ces nouveaux profils : elle souhaite à l'avenir confier de plus larges responsabilités aux équipes soignantes (infirmières, aide-soignants...) pour permettre aux médecins de se concentrer sur les activités à forte plus-value médicale et de ne pas sacrifier leur vie personnelle. Les établissements sont prévenus : ils auront des efforts à faire s'ils veulent attirer, puis garder leurs médecins.
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