La classe moyenne est prise en compte dans cette priorité. On s’est aperçu que l’essentiel de ses dépenses est absorbé par le logement et la scolarité des enfants à cause des défaillances du système scolaire public
- Lancement de l’école publique de l’excellence. Une batterie de mesures est prévue comme notamment l’implication des familles et la reconsidération de la place de l’enseignant dans la société.
- Introduire la culture de la contractualisation à l’intérieur des établissements scolaires via l’évaluation des projets et lier les moyens au niveau de réalisation.
- Élargir les marges d’autonomie de gestion pédagogique et financière des établissements tout en liant la responsabilité à la reddition des comptes. Le ministère de tutelle devra élargir les attributions des académies pour englober la gestion de l’éducation nationale dans son périmètre territorial, en attendant la régionalisation.
- L’université marocaine comme leader dans la formation et la recherche scientifique. Il y a lieu d’encourager la formation dans des secteurs ouverts sur le marché du travail, via des licences professionnelles. Il faudra donner la priorité au soutien à la recherche sur les projets ayant un lien avec le développement régional et national
- La lutte contre l’analphabétisme comme un pilier du développement humain. La première action consiste à mettre en œuvre l’agence nationale d’alphabétisation, avec ses antennes régionales. L’objectif est de réduire le taux analphabétisme à 20% à l’horizon 2016 et l’éradiquer d’ici 2020. Le gouvernement compte mobiliser «une armée de savoir» en vue de participer à la lutte contre l’analphabétisme.
Voir dossier sur l'éducation : http://www.mizania.com/content/view/28/59/