Disney fête ses 20 ans en France : divertissement et affaires au rendez vous

250 millions de visiteurs depuis le 12 avril 1992. Il fallait bien un spectacle inédit, intitulé "Disney Dreams" et une nouvelle parade pour marquer le coup : Disneyland Paris a 20 ans.

Et à l'heure des bilans, la première destination touristique européenne peut exhiber des chiffres flatteurs :
- 57 attractions réparties sur deux parcs,
- 62 boutiques,
- 58 restaurants,

En 20 ans, le site de Marne-la-Vallée, revendique :
- 50 milliards d'euros de valeur ajoutée générée pour l'économie française depuis son ouverture.
- En 2011, Disneyland Paris faisait vivre 55.643 personnes avec des emplois directs et indirects en France: plus de 48 000 en Ile-de-France et presque 8.000 en province.

Malgré la crise, l'année 2011 a même été la meilleure de son histoire, avec 15,7 millions de visiteurs, un record, devant Le Louvre (8,4 millions), et la Tour Eiffel (6,6 millions). Le groupe revendique, malgré une perte nette de 55,6 millions d'euros, une hausse de près de 5% du chiffre d'affaire de ses activités touristiques, qui s'élève à environ 1,3 milliard d'euros.

D’autres anniversaires à venir En plus des 20 ans de Disneyland, le Futuroscope fêtera ses 25 ans, Vulcania ses 10 ans... La doyenne, la Mer de Sable, soufflera elle ses 50 bougies en 2013 et le Parc Astérix, 25 en 2014.

La suite de ce post sur le volet emploi

Disneyland Paris a généré 50 milliards d'euros de valeur ajoutée pour l'économie française depuis son ouverture, il y a 20 ans, selon une étude de la délégation interministérielle au projet Euro Disney, qui tire un bilan économique et social résolument positif. "C'est une vraie réussite économique en termes de partenariat public-privé", a déclaré le préfet de la région Ile-de-France et délégué interministériel au projet, Daniel Canepa. Pour 666 millions d'euros d'investissements publics au départ (interconnexions TGV, RER, échangeurs, etc.), très décriés à l'époque, "la somme a été décuplée en 20 ans par l'investissement privé", qui a été de 7 milliards d'euros, selon l'étude. En clair, relève le PDG d'Euro Disney, Philippe Gas, "chaque fois que le secteur public a investi 1 euro, le secteur privé en a investi 10, alors que l'habitude est plutôt un ratio de 1 pour 4 dans la petite couronne" de Paris. Pour M. Canepa, les polémiques originelles sur un gouffre d'argent public et "les craintes vis-à-vis du géant américain" et de ses méthodes, notamment pour le secteur privé, se sont avérées "injustifiées". 55 000 EMPLOIS CRÉÉS En termes d'image, l'étude note que Disneyland a dopé l'attractivité de la destination France. Première destination touristique d'Europe, le royaume de Mickey et de Cendrillon a accueilli en 20 ans plus de 250 millions de visiteurs, dont 15,7 millions en 2011, un record -devant le Louvre (8,4 millions de touristes en 2011) et la tour Eiffel (6,6 millions)- . Les visiteurs d'Euro Disneyland ont dépensé 59 milliards d'euros en 20 ans en France, ce qui représente 6,2 % des recettes en devises du tourisme en France sur la période. Et sur le plan social, 55 000 emplois ont été créés en 20 ans. Les comptes d'Euro Disney sont eux dans le rouge, plombés par le remboursement d'une dette colossale qui ne sera épongée qu'en 2024. Mais ils ont connu des bénéfices entre 1995 et 2001, et étaient à l'équilibre sur l'exercice 2008, souligne le groupe.

Retour sur le volet emploi :

Disney : 14 000 salariés (dont 13% de saisonniers)
Recrutement (2011 : 3000 personnes)
(2012 : 4000 personnes dont 75% de saisonnier)

Pour ceux qui seraint intéressés, il y a quelques contraintes liées au look Disney :
- Pas de moustaches
- Cheveux dans le cou
- Jupes courtes
- Tatouages, piercing

Les barbes bien taillés sont acceptés depuis peu.

On arrive aux salaires et c’est la convention collective des parcs d’attraction qui s’applique :
- Non cadres (60%) : smic + 1%, 13eme mois, logements à loyer modéré pour les saisonniers non franciliens (autour de 290€/ mois en coloc à 2, 4 ou 6)
- Agents de maîtrise : médiane des salaires sur le marché
- Cadres : médiane des salaires sur le marché + une opel zafira de fonction et un bonus de 10 à 30% du salaire annuel.