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| Sujet: Le Maroc importe des pneus déchiquetés !!! Mer 16 Mai - 15:45 | |
| Des cimenteries tel que Ciments du Maroc utilisent ces pneus comme source d’énergie. Le cimentier explique son recours à l’import parce que cette matière première est introuvable au Maroc, malgré les milliers de tonnes de pneus qui sont annuellement retirés de la circulation. En cause : l’absence d’un marché structuré. Pour Ciments du Maroc, il y a d’autres sources d’énergie plus propre que de brûler des pneus. Je pense que l’entreprise en est consciente et qu’elle investit dans un parc éolien. En plus de polluer l’acheminement de cette matière par des camions surchargés provoque des accidents et expose l’entreprise à la colère des riverains. Pour l’état, qui surveille avec inquiétude ses réserves de devises à chaque fin de moins, n’y a-t-il pas quelques chose à faire la dessus ? Les entreprises ne vont pas s’amuser à chercher à chaque coin de rue les matières dont ils ont besoin. Pourquoi ne pas doter chaque ville d’un grand centre de collecte de ce type de matières qui intéresse les entreprises en rémunérant ceux qui les rapportent. Ceci créera des emplois et permettra aux entreprises de s’approvisionner sur place sans recours à l’import. Un bon point pour l’état, il réglemente l’incinération des déchets
Le projet de décret fixant les prescriptions techniques relatives à l’élimination et aux procédés de la valorisation des déchets par incinération a été approuvée lors de la réunion du conseil du gouvernement du 19 avril 2012. Ce texte, qui complète la loi 28-00 relative à la gestion des déchets, définit les normes et les prescriptions techniques relatives aux méthodes de valorisation des déchets.
Au Maroc, environ 60 000 tonnes de déchets aboutissent chaque année à ces installations avec tous les risques que cela suppose sur l’environnement. «A part les cimenteries, avec lesquelles nous avons un partenariat poussé et qui nous fournissent des données régulières sur leur activité de co-incinération (40 000 tonnes de déchets traités), nous n’avons pas de données exactes sur le reste du secteur pour la simple raison qu’ils ne sont pas obligés de les déclarer», indique un cadre au département de l’environnement. Avec ce décret, les incinérateurs devront se doter d’un registre interne où seront consignées des données sur la quantité, l’origine, la composition chimique des déchets mais aussi sur les conditions techniques de leur incinération. Chaque année, ce registre devra être remis au département de l’environnement pour le suivi.
Les cimentiers réalisent un gain de 3% sur leur consommation énergétique grâce aux déchets
En plus du registre, un autocontrôle devra être systématiquement fait par les exploitants de telles installations à travers des sondes installées dans les conduits de cheminées qui détecteront les paramètres d’incinération (température, pression, teneur en métaux lourds…). Ceux-ci devront être conformes aux normes fixées et seront validés par des contrôles inopinés effectués par l’Etat.
Le décret fixe également une liste des déchets interdits d’incinération ainsi qu’une classification des résidus secs récupérés à la fin de l’incinération. Ces mâchefers seront testés et dirigés en fonction de leur dangerosité vers des décharges de classe 1 ou 3 (pour les plus nocifs). Faute de mesures prises en amont pour la maîtrise de la collecte et le tri des déchets, de telles dispositions sont nécessaires pour un secteur qui prend de plus en plus d’ampleur. Pour les cimenteries, la valorisation énergétique des déchets leur permet de réaliser un gain de 3% sur leur consommation énergétique. |
Et les importations qui explosent : Au terme des 4 premiers mois de 2012, le déficit atteint 64 milliards de DH. C’est 15 milliards de plus qu’en mars et 4 milliards de plus par rapport à la même période de 2011. Désormais, la facture représente plus de 7,8% du PIB. |
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