Sarkozy n'a pas augmenté les impots mais ....

Lorsqu’il était candidat à l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy rêvait de réduire de quatre points le taux de prélèvements obligatoires français (impôts et cotisations) pour le ramener dans la moyenne de la zone euro.

Il est resté en phase avec sa promesse de ne pas alourdir la fiscalité. «Je n’ai pas été élu pour augmenter les impôts», a-t-il redit au printemps .certes, ni l’impôt sur la fortune (ISF), ni l’impôt sur le revenu (IR), ni la contribution sociale généralisée (CSG) n’ont vu leur taux augmenter.

Mais, le gouvernement a trouvé la solution pour trouver des recettes supplémentaires sans augmenter les impôts : la solution s'appelle les taxes. une vingtaine de taxes nouvelles ont vu le jour entre mai 2007 et septembre 2009.

- Taxe sur les revenus du capital, pour financer le surcoût du revenu de solidarité active (RSA pour 1,3 milliard).
- Les assurances et les mutuelles ont dû verser une taxe sur leur chiffre d’affaires d’un milliard d’euros. C’était leur contribution à la réduction
du déficit de l’assurance maladie.
- Augmentation en 2008 des franchises médicales – la part laissée à la charge des malades – sur les médicaments, les actes paramédicaux
et les transports sanitaires pour apporter à la Sécurité sociale 850 millions de recettes supplémentaires
- Une nouvelle taxe de 2,5 % sur les plus-values d’acquisition des stockoptions
- Mise à contribution des compagnies pétrolières pour financer la prime à la cuve,
- La taxe sur la copie privée des disques durs et des clés USB,
- La taxe sur la téléphonie et Internet,
- Taxe sur le poisson

Pour 2010, le gouvernement réfléchit à d’autres hausses possibles.

- Afin d’éviter que les entreprises publiques de réseau, comme EDF ou la SNCF, ne ressortent comme des supergagnantes de la réforme de la TP, il pense leur reprendre une partie de leurs gains (1,5 milliard) en augmentant une série de taxes dont la plus célèbre est celle pesant sur les pylônes.
- Les opérateurs de téléphonie mobile et les fournisseurs d’accès à Internet ont aussi du souci à se faire : le gouvernement envisage de les
imposer davantage.

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