Une histoire similaire qui s'est passé dans un train de la SNCF.
Le vendredi, 3 mai 2013 à 21 heures, deux TGV sont à quai gare de l'Est à Paris. Une vieille dame antillaise monte dans le train à destination de Nancy.
Le train démarre. Et le contrôleur annonce : « Ce TGV est à destination directe de Nancy gare, terminus du train ».
La vieille dame, paniquée, s'enquiert auprès de son voisin si le train s'arrête bien, avant Nancy, à la gare de Reims... «Je ne crois pas, il est direct pour Nancy», lui répond Bernard Braun son voisin.
Le monde semble s'écrouler pour la voyageuse qui fond en larmes. Malgré des propositions d'hébergement rien ne semble calmer la passagère
Attristé par la détresse de sa voisine, son voisin de siège Bernard Braun, cherche les contrôleurs et leur soumet la situation. Ces derniers avisent le régulateur de Pagny-en-Moselle.
Et là, l'élan de solidarité va s'étendre au delà de sa cabine. ça va fourmiller côté SNCF pour trouver une solution :
Le train à grande vitesse freinera sa course à plus de 200 km/h vers Nancy pour faire escale à la gare de Champagne-Ardenne, à une dizaine de kilomètres seulement de celle de Reims. Une décision exceptionnelle, qui réconforte instantanément la vieille dame, entourée par les autres voyageurs du wagon.
Deuxième geste la SNCF, les contrôleurs viennent quelques minutes plus tard dans la voiture de Bernard Braun pour annoncer à la dame qu'un autre TGV, celui qui était parti 15 minutes plus tard de la gare de l'Est à destination de Reims, s'arrêtera, lui aussi, à la gare de Champagne-Ardennes pour la récupérer !
L'annonce au micro de l'arrêt impromptu est salué par des salves d'applaudissements dans le wagon. A la gare de Champagne-Ardenne, deux agents de la SNCF attendaient la vieille dame égarée pour l'accompagner jusqu'à l'arrivée de son train.
«C'est totalement exceptionnel, insiste un porte-parole de la SNCF. Ces deux trains étaient les derniers de la journée. Il a donc été possible de les arrêter quelques instants sans engendrer de perturbations. A l'arrivée, les retards étaient minimes».
Je tenais à démarrer la journée de samedi par cette belle histoire et on trouve beaucoup de choses qu'on aiment et qui rendent heureux :
- Des passager solidaires : au lieu de dire à la dame, t'avais qu'à vérifier ton billet avant de monter dans le train, ils l'ont entouré, proposé un hébergement, et sont allé contacter les agents de la SNCF pour elle. Ils ont été récompensé par l'annonce de la solution trouvée et leurs applaudissements témoignent de la sincérité de leur inquiétude.
- Une entreprise soucieuse des situations humaines : malgré l'erreur de la femme, au lieu d'un "on peut rien faire madame", ça a bien cogiter côté SNCF avec une très belle solution.
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