Limoges : 500 euros avec suris pour une fessée à son fils

Un père a été condamné par le tribunal correctionnel de Limoges (Haute-Vienne) à 500 euros d’amende avec sursis pour avoir administré une fessée cul nu à son fils de 9 ans, rapporte Le populaire du Centre.

Pour justifier son geste, l'homme avait expliqué que son fils, depuis quelques jours, ne lui disait plus bonjour, en arguant qu'il "n'en avait pas envie". Face à ce caprice, le père a invoqué le respect et, joignant selon lui le geste à la parole, est passé en mode fessée.


En France, la loi n'interdit pas explicitement la fessée, comme c'est le cas dans d'autres pays. Un "droit de correction" au sein de la famille est même admis par la jurisprudence. Mais les juges ont estimé qu'il y avait en l'espèce violence sur le mineur, doublée "d'un acte humiliant pour l'enfant qui, à 9 ans, se retrouve les fesses à l’air pour se faire frapper".

En plus de la condamnation, le papa devra payer 150 euros à la mère, représentant légal de l’enfant, pour préjudice moral.

Le condamné, lui, ne voit dans cette décision que le résultat d'un diktat, celui de "la mode actuelle qui veut qu’on ne corrige pas ses enfants". De l'importance d'être à la page.

Je profite de ce jugement pour lancer un petit débat :

Un large consensus se dégage sur les problèmes en banlieue : la faillite de l'autorité parentale.
 
Quelques témoignages :
 
 « Les jeunes en France, aujourd'hui, c'est des sauvages. Notre génération, y avait pas de problème, parce que les parents étaient sévères. »
 
« Ils sont fous, ils n'écoutent plus personne. Moi, ils m'écoutent parce que je les tape. »

Quel sont les raisons de cette faillite parentale ?

- La naïveté de certaines familles africaines qui croient toujours à l'ambiance de village où tout le monde veille sur tout le monde. Les caïds profitent de cette faille pour enrôler leurs enfants.

- Certains parents élevés à la dure ne connaissent que cette méthode. Les récits des familles à qui on a retiré les enfants les traumatisent. Ils laissent faire les enfants de peur de les perdre. Ces derniers deviennent incontrôlables.