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 Création d’entreprise : les banques ne jouent pas le jeu

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MessageSujet: Création d’entreprise : les banques ne jouent pas le jeu   Création d’entreprise : les banques ne jouent pas le jeu Icon_minitimeJeu 23 Avr - 17:46

Pour LCI.fr, la société d'études Human Consulting Group (HCG) a soumis les établissements financiers au même exercice, de la mi-février à la mi-mars. Elle a confronté les banques à 2 jeunes créateurs d'entreprise - en réalité des enquêteurs - munis d'un bon dossier (fictif) de création d'entreprise. Elle a ensuite suivi ces vrais-faux entrepreneurs pas à pas.

Volontairement, HCG a proposé aux banques une ouverture de compte et un dossier de crédit apparemment faciles à décrocher : elles ne devaient prêter que 10.000 euros sur les 30.000 nécessaires à la création d'une nouvelle activité, l'apport de 20.000 euros restants étant avancés par les entrepreneurs eux-mêmes.

Verdict sans appel : les banques ne prêtent pas
3 étapes ont été passées au crible :
- L’accueil téléphonique de la banque lors d'une 1ère prise de contact.
- L'entretien avec un responsable lorsqu'une rencontre a été proposée.
- Les suites données à cet échange par la banque jusqu'à l'éventuelle ouverture
d'un compte et la signature du crédit demandé.

12 grandes banques ont été "testées" dans le quartier Nation à Paris, où elles ont chacune au moins une agence. Ce choix est révélateur des pratiques des banques en France car les demandes de prêts remontent ensuite à leurs sièges régional ou national.

Au terme de l'étude, 2 notes ont été attribuées à chaque banque :
Une pour l'évaluation de son accueil - téléphonique et en agence
Une pour son professionnalisme (explications, suivi et conclusion éventuelle du prêt).

La moyenne de ces 2 notes a permis l'élaboration d'un classement. Les banques ont été testées qu'elles proposent effectivement ou non des prêts aux créateurs d'entreprises, l'objet de l'étude étant de jauger la manière dont ils sont accueillis en France, une banque refusant un prêt pouvait donc s'en sortir avec une bonne note si elle les informait avec professionalisme.

Le verdict est sans appel. "Dans le cadre de l'ouverture d'un compte professionnel et d'une demande de prêt, 92% des banques n'aideront pas les jeunes entrepreneurs. Ce chiffre accablant et alarmant est un juste reflet de l'état de crise dans lequel est plongé le secteur bancaire aujourd'hui", conclut l'étude de HCG. Les notes attribuées aux banques illustrent ces constatations négatives. Outre le CIC qui s'en sort avec les honneurs et une note générale de 16,42, seuls le Crédit mutuel (12,25) et la Banque Populaire (10,64) atteignent la moyenne. Derrière, de grands établissements comme la BNP (8,59), LCL (5,95), le Crédit Agricole (5,48) ou la Société Générale (3,69) s'illustrent par leur médiocrité dans l'aide aux entrepreneurs. Et que dire du zéro pointé de la Caisse d'Epargne Ile-de-France ?

Bon accueil, mauvais travail
Le détail de ces notes permet de mieux juger les performances des banques. Sur l'accueil, il y a peu de reproches à faire aux établissements financiers. Sur 12 banques, 7 décrochent une note supérieure à 15. En somme, le contact téléphonique est rapide, les employés sont souvent efficaces voire chaleureux de prime abord. "Les banques ont fait d'énormes efforts dans ce domaine depuis quelques années", explique Fabrice Lanoë, le patron de HCG. 3 mauvais élèves s'illustrent toutefois. La Banque postale, injoignable au téléphone et incapable de donner des informations pertinentes en agence. Fortis, dont l'agence refuse ses conseils aux "personnes non clientes" (peu importe qu'elles souhaitent le devenir...) et ne travaille pas avec les PME de "moins de 18 mois d'existence". Sans parler de la Caisse d'Epargne (0) où il a été impossible de décrocher un rendez-vous, que ce soit au téléphone ou en agence !

Mais si la majorité des banques s'en sort avec les honneurs pour leur accueil, la plupart a pêché par un manque criant de professionnalisme, c'est en tout cas ce que révèle le classement édifiant sur le "suivi" des banques. Cette fois encore, le CIC prend la tête avec un 15. Derrière, le Crédit Mutuel, la Banque Populaire et le Crédit du Nord accrochent la moyenne, devant la BNP qui affiche un piteux 5/20. Plus grave pour les Français qui souhaitent entreprendre : 7 banques - LCL, HSBC, Crédit agricole, Société générale, La Banque Postale, Fortis, Caisse d'Epargne IDF - voient leur professionnalisme frappé d'un zéro.


Le pouvoir de dire : "peut-être"
Quelques exemples permettent de mieux comprendre cette avalanche de notes-sanctions. Après avoir demandé une série de documents à nos deux entrepreneurs, la Banque Postale leur explique qu'elle ne fait pas de prêt à la création d'entreprise. Et après leur avoir donné son accord pour un prêt, la BNP est de son côté aux abonnés absents... Dans les banques françaises, tous les moyens sont apparemment bons pour ne pas venir en aide aux créateurs d'entreprise. Au Crédit Mutuel, on ne prête pas "pour acheter du matériel informatique", on ne prête pas plus aux entreprises qui ne s'adressent pas au grand public.

Chez LCL, on ne regarde pas une demande de prêt si elle n'émane pas d'un client. A la Société Générale, c'est encore plus simple : on ne répond pas du tout... C'est d'ailleurs apparemment la stratégie adoptée par la plupart des banques : plutôt que de formuler un "non" embarrassant, elles font traîner les choses en longueur - plus d'un mois sans donner de réponse - jusqu'à ce que se découragent les entrepreneurs. En somme c'est d'abord le pouvoir de dire "peut-être"; et ensuite la disparition pure et simple... Les enquêteurs de HCG ont été surpris du décalage entre un accueil intéressé voire enthousiaste en agence, rapidement douché par une décision négative du siège, lorsque ce dernier prend la peine de répondre.


"Malgré de nombreuses années d'étude, malgré une grande motivation pour un projet, malgré un dossier viable et malgré des apports plus que conséquents, les jeunes entrepreneurs ont beaucoup de mal à trouver une banque pour les suivre dans leur projet !", en déduit HCG. Bien sûr, l'étude ne peut prétendre dresser un portrait complet de ce que sont les prêts aux créateurs d'entreprise en France. Elle révèle toutefois une inquiétant schizophrénie des banques françaises : "coopératives et aimables" face aux entrepreneurs qu'elles reçoivent mais finalement "injoignables et peu disposées à donner une réponse concrète".

Nicolas Sarkozy n'a eu de cesse de répéter aux Français que l'aide offerte par l'Etat aux banques était conditionnée à un redémarrage du crédit... Force est de constater que face aux entrepreneurs, toutes ne tiennent pas leurs engagements. Sachant que les créations d'entreprises d'aujourd'hui sont les emplois de demain, le gouvernement pourrait être amené à les rappeler à l'ordre.

- Les "mauvais élèves" se justifient -

Mal classées, les 3 dernières banques du classement ont tenu à donner des précisions à LCI.fr.

"Dans votre enquête, le rendez-vous en agence n'a pu avoir lieu et nous enquêtons en interne pour identifier le dysfonctionnement", explique la Caisse d'Epargne Ile-de France qui ne "remet pas en cause le professionnalisme de (ses) équipes". La banque rappelle l'attention portée au financement des jeunes entrepreneurs et précise que "la production de prêts professionnels sur le premier trimestre 2009 a connu une augmentation de 10 % par rapport à 2008 et atteindra plus de 110 millions d'euros à fin avril". La Caisse d'Epargne Ile-de France se dit par ailleurs "particulièrement active sur la première installation de professions libérales et de commerçants".

Fortis Banque tient à préciser de son côté qu'elle s'adresse aux PME, entreprises en développement en France en Europe et à l'International et non aux créateurs d'entreprise sauf si "ces demandes proviennent de personnes déjà clientes à titre professionnel ou privé de notre banque". "Les classements professionnel et général de l'étude pour Fortis Banque ne sont pas corrects dans la mesure où ils s'établissent sur une démarche globale qui n'a pas abouti : en effet, les deux derniers points de la méthodologie (qualité de l'accueil et de l'entretien avec l'agence et qualité du suivi de la demande) n'ont pas été réalisés. Dans ces conditions, il n'est pas possible de comparer Fortis Banque avec des banques qui sont allées jusqu'au bout de la démarche", ajoute la banque.

Enfin, la Banque postale explique qu'elle "ne propose pas de prêts aux entreprises. Cela ne fait pas partie de son offre ; elle n'est pas autorisée par l'Etat, son actionnaire, à distribuer cette offre". Elle considère donc que les "résultats s'expliquent en grande partie par ce fait" car l'enquête n'a pu être menée "à son terme pour notre établissement". Elle conteste aussi le numéro de téléphone retenu pour tester son accueil téléphonique.

(Voir les résultats détaillés de l’enquête sur www.lci.fr )
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MessageSujet: Re: Création d’entreprise : les banques ne jouent pas le jeu   Création d’entreprise : les banques ne jouent pas le jeu Icon_minitimeSam 6 Mar - 23:44

Crédits aux petites entreprises : les banques françaises promettent près de 100 milliards

Selon les chiffres publiés ce vendredi par la Banque de France, les crédits aux PME indépendantes et aux micro-entreprises ont progressé en janvier (+2,4% sur un an) alors que ceux octroyés aux grandes entreprises ont encore baissé (-0,8%).

Au total, le volume accordé aux PME indépendantes et aux micro-entreprises représentait 204 milliards d'euros, sur un encours total de crédits de 1.028 milliards.

Par secteur, ceux qui souffrent le plus sont :
- l'industrie (-5,5% sur un an, dont -19,5% pour les crédits à court terme)
- la construction (-3%).

A l'inverse, connaissent un rebond sensible:
- l'agriculture (+5,4%),
- l'immobilier (+5,6%)
- les "autres activités de services" (+5,9%)

Les banques soulignent qu'"en 2009, elles ont largement accompagné le financement de l'économie française avec une croissance globale de l'encours de crédit de +2,7% pour les établissements ayant signé une convention avec l'Etat et ce, malgré la chute de l'activité.

La croissance des crédits aux ménages s'est élevée à +4,5% et même si les crédits à l'ensemble des entreprises sont en recul de -1,1%, les crédits aux TPE/PME indépendantes ont augmenté de +2,7%. Toutes les enquêtes récentes soulignent globalement la satisfaction des TPE/PME à propos de leurs relations avec les banques ainsi que la fréquence élevée de leurs contacts.

Enfin, en termes d'octroi de crédit, la France se situe au meilleur rang dans la zone euro tant pour les ménages que pour les entreprises".

Pour 2010, elles promettent de mettre 96 milliards d'euros à la disposition des TPE/PME (soit une augmentation annuelle de 3%) avec une enveloppe de crédits à court terme de 58 milliards et 38 milliards d'euros de plus en crédits nouveaux à moyen et long terme. Elles "affirment également leur objectif de répondre dans un délai de 15 jours aux demandes de financements de besoins courants dès lors que le dossier reçu est complet".

Quant au risque de futures règles de solvabilité, elles indiquent avoir "actuellement la capacité d'accompagner leurs clients grâce à la qualité de leurs fonds propres. Elles ont rappelé à cet égard qu'il était essentiel de veiller à ce que la future réglementation prudentielle, tant en termes de fonds propres que de liquidité, n'empêche pas les banques françaises et européennes de financer l'économie et que son application ne les handicape pas dans la concurrence internationale.

En effet, la part du financement des entreprises par les banques est beaucoup plus élevée en Europe qu'aux Etats-Unis où les entreprises se financent davantage sur les marchés. Or les propositions du Comité de Bâle de décembre dernier auraient un impact très négatif sur le financement de l'économie et la croissance, et donc sur l'emploi. Les propositions de Bâle ne doivent pas remettre en cause un modèle de financement qui s'est, au demeurant, révélé solide pendant la crise".
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