Drôles de politiques

C’est une veille affaire qui est remonté en surface avec l’affaire G. Tron.

Le 10 juin 1996, une collaboratrice de l’ex ministre de la fonction publique G. Tron (maire de Draveil) contacte un éducateur d'un quartier de Ris qu'elle sait hostile au maire de Ris-Orangis (Thierry Mandon). Mais c'est un proche de Thierry Mandon qui répond et se fait passer pour l'éducateur, enregistrant la conversation.

La collaboratrice de Georges Tron, ignorant qu'elle est piégée, demande à l'homme s'il lui est possible d'intervenir auprès des jeunes qu'il encadre pour qu'ils cassent "des édifices publics" de Ris-Orangis. Elle lui promet en échange un travail à la mairie de Draveil. L'affaire crée évidemment la polémique, et coûte son poste à la collaboratrice de M. Tron, qui dément toute implication.

Cette histoire m’a beaucoup marqué à plusieurs niveaux :

Une femme politique qui appelle à casser des biens publics alors qu’elle devait être la première à se soucier de ces biens.

Pour y parvenir, elle va chercher des « jeunes », ce que je trouve très grave. Manipuler une catégorie de la population en grande difficulté et qui souffre d’une image détériorée ne fait que l’enfoncer d’avantage dans ses difficultés et accentuer le rejet de la population. Mais apparemment cette femme s’en fout.

Dernier point proposer un emploi en contre partie de ce « service ». Je l’ai déjà évoqué dans un autre sujet, une des raisons du chômage dans les quartiers. Une bonne partie des emplois publics – hors l’état- est accordée de la sorte. Des emplois échangés entre connaissances familiales , politiques, …..alors que des milliers de jeunes se baladent partout avec leur CV et rentrent bredouilles en fin de journée.

A méditer