Un lycéen francilien sur deux écoute trop fort la musique de son baladeur.
Ainsi, 54% d’entre eux écoutent leur baladeur à «des niveaux supérieurs à 85 décibels». Un niveau déconseillé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Pire, 7% des lycéens montent le volume à plus de 100dB. «C’est l’équivalent d’un marteau-piqueur. Ce niveau sonore ne devrait théoriquement pas être dépassé, puisque les baladeurs ne doivent pas atteindre ce seuil.» Mais certains jeunes modifient leurs écouteurs ou les achètent à l’étranger, où les normes n’imposent pas que le son soit «bridé».
«Les individus ne devraient pas être soumis à un tel seuil plus d’un quart d’heure par jour pour leur santé auditive».
Les séquelles ne sont pas perceptibles tout de suite, mais interviennent quelques dizaines d’années après des surexpositions répétées au bruit.
Selon l’Observatoire régional de la santé (ORS), un lycéen sur dix présente un déficit auditif, ce qui serait le double d’il y a 10 ans.