La plage de Rabat quitte le lot des stations de baignade incriminées chaque année par le rapport national sur la surveillance de la qualité des eaux. Cela a été confirmé par les résultats concluants des analyses effectuées depuis le début de la période estivale par le laboratoire du département de l’Environnement.
«Pour les données publiées par le rapport 2008/2009, elles concernent, en réalité, les résultats de l’année précédente à savoir 2008», rappelle Abdaloui. En effet, le long de l’année, le laboratoire du département de l’Environnement effectue des prélèvements des eaux pour analyser les indicateurs microbiologiques de pollution conformément aux normes nationales et internationales ainsi qu’aux directives de l’OMS et de celles du Pnud applicables à la surveillance sanitaire des eaux de baignade. Un traitement statistique des résultats permet de dresser un classement des plages selon la grille des normes marocaines. Celle-ci est composée de 4 catégories: A, B, C et D. Pour les deux premières, on est dans les normes. Alors que pour les deux autres, les eaux de baignade sont non conformes comme c’était le cas pour la plage de Rabat et celle de Salé en 2008.
Sur ce volet, il faut rappeler la fermeture des anciennes décharges sauvages et leur réhabilitation (Oulja et Akreuch). Ces dernières constituaient une source de pollution du Bouregreg qui, de sa part, affecte les plages de Rabat et Salé.
Sans oublier de signaler le programme ambitieux de dépollution du littoral atlantique lancé par la société Redal chargée de la gestion déléguée relative à la distribution de l’eau et de l’électricité et assainissement liquide au niveau de l’agglomération de Rabat. Le projet est en cours de réalisation avec un coût d’investissement d’environ 2 milliards de DH.