Le Grand Nador aura sa décharge contrôlée pour recevoir et traiter les déchets produits par 11 communes de la région.
Le coût de l’investissement global s’élève à 78 millions de DH.
D’une durée d’exploitation de 20 ans, le projet prévoit l’aménagement de 4 casiers et des accès, la réalisation d’un bassin de lixiviats. La construction d’une station de traitement par osmose inverse, de bâtiments d’exploitation figure au menu.
La capacité de traitement de cette décharge est d’environ 140.000 tonnes par an produites par une population de plus de 350.000 d’habitants appartenant aux 11 communes concernées par ce projet.
L’aménagement de cette décharge, qui devrait s’étaler sur une superficie de 28 hectares (contre 10 ha actuellement), permettra de surmonter les problèmes posés par la décharge actuelle en termes d’émanation du biogaz et de la fumée toxique, de pollution de la nappe phréatique et de dégradation du paysage et des accès.
Sur ce volet, on doit retenir que la ville de Nador sera parmi les rares régions du pays à en finir avec les problèmes engendrés par les décharges sauvages. Elle va emboîter le pas à de grandes agglomérations comme Rabat, Fès et Agadir.