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| Le tourisme dentaire séduit les familles modestes | |
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Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Le tourisme dentaire séduit les familles modestes Mer 19 Aoû - 0:12 | |
| Pendant l'été, de plus en plus de Français profitent de leurs congés pour aller se faire soigner les dents à l'étranger. Une directive européenne sur la mobilité des patientsLa Commission de Bruxelles souhaite faciliter les démarches des patients qui se font soigner à l'étranger mais ont du mal à obtenir le remboursement de leurs soins au retour. Elle a donc proposé, le 2 juillet 2008, une directive "relative à l'application des droits des patients en matière de soins de santé transfrontaliers" traitant des soins programmés (objectif du voyage à l'étranger). Le texte, en attente de lecture par le Conseil, demande que les soins non hospitaliers programmés ne soient plus soumis à une autorisation préalable et qu'ils soient remboursés au tarif du pays d'affiliation. Pour les soins hospitaliers programmés, il précise que l'Etat d'affiliation peut prévoir un système d'autorisation préalable s'il juge que le phénomène menace l'équilibre financier de son système de santé. Le tarif de remboursement reste celui du pays d'affiliation. Au sens plus large, il y a le tourisme médicale que les pays émergents sont entrain de développer en jouant sur la différence des prix :
«Un remplacement du joint d’un genou coûte 13.000 euros en France et 50.000 dollars aux USA, tandis que la même opération ne dépasse pas au Maroc 3.500 euros, soit 3 fois moins qu’en France et 10 fois moins qu’aux Etats-Unis» |
Dernière édition par Admin le Lun 7 Oct - 15:44, édité 1 fois | |
| | | Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Des centres dentaire low-cost en France Lun 7 Oct - 15:48 | |
| Une réponse locale : des centres dentaire low-cost en France Ces centres low cost promettent de soigner à prix cassé. 35 % de patients renoncent aux soins dentaires faute de moyens. Les recettes : Emplacement : ne les cherchez pas en centre ville, plusieurs chirurgiens-dentistes salariés se partagent les locaux. Personnel : Pas de secrétaire, l'accueil téléphonique est géré à distance. Investissement : il est concentré sur du matériel dernier cri. Ceci permet d'obtenir des diagnostics rapides et précis. Ce gain de temps permet de décharger le praticien de toutes les tâches à faible valeur ajoutée. Les contre : Les praticiens libéraux grognent. Pour eux, ces centres low cost n'ont qu'un intérêt financier. Ils ne comptent faire que de la prothèse. Ces derniers se défendent et promettent qu'une simple carie ou un détartrage seront aussi traités, que tout le monde peut venir, même les patients couverts par la CMU. Dans son rapport publié le 9 septembre 2010 sur la Sécurité sociale, la Cour des comptes relève que l'accès aux soins dentaires n'est pas garanti pour tous, en raison de coûts élevés et de faibles remboursements. |
Dernière édition par Admin le Sam 18 Jan - 13:40, édité 1 fois | |
| | | Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Le tourisme dentaire séduit les familles modestes Sam 30 Nov - 14:24 | |
| Les soins dentaires coûtent cher: peu remboursés par l'assurance-maladie, ils font souvent l'objet de "pratiques tarifaires excessives" voire de "dérives inacceptables", ce qui peut conduire à renoncer aux soins, souligne lundi une étude publiée par 60 millions de consommateurs.
Principaux soins incriminés: les prothèses, comme les couronnes, bridge, inlay ou reconstitutions, qui en 2012 ont représenté 5 milliards d'euros de dépenses, dont un milliard seulement est remboursé par l'assurance-maladie.
La somme qui reste à la charge du patient après remboursement par la Sécu s'élève à plus de 290 euros en moyenne par acte de prothèse, avec des variations en fonction des départements: elle ne descend "quasiment jamais" en dessous de 200 euros et grimpe jusqu'à plus de 400 euros à Paris. Ce reste à charge peut être remboursé par les complémentaires mais "il est très difficile d'avoir une estimation précise de leur niveau de prise en charge global", souligne l'Observatoire.
"Dans certains cas, on a vraiment le sentiment que les actes sont choisis, non pas en fonction de leur intérêt intrinsèque mais en fonction du tarif" explique Thomas Laurenceau, rédacteur en chef de "60 millions de consommateurs".
Selon l'étude, les sommes demandées pour une couronne céramo-métallique dépassent les 600 euros, alors que la prise en charge de l'assurance maladie n'est que de 75,25 euros, soit 70% de la base de remboursement. Pour la pose d'un implant, peu prise en charge par l'assurance maladie, le coût moyen est supérieur à 2.000 euros.
Des dérives préoccupantes
Plus grave, il existe dans certains cas des solutions moins onéreuses pourtant peu pratiquées par les dentistes. Cette "dérive préoccupante" concerne notamment les inlay-core, des reconstitutions partielles de dents apposées sous couronne. Pour ce dispositif, élaboré par des prothésistes dentaires, le praticien fixe librement ses honoraires, qui varient entre 150 et 300 euros (la Sécu rembourse 70% de 122,55 euros).
Pourtant une autre solution, la reconstitution "au fauteuil", présente l'avantage d'être moins chère car elle est fabriquée par le dentiste lui-même à un prix fixé par la Sécurité sociale: 79,53 euros, soit un reste à charge de 24 euros pour l'usager. Syndicats et assurance maladie reconnaissent que les deux techniques se valent en termes de qualité des soins, mais les reconstitutions à tarifs libres se développent: "la situation a même empiré et on assiste à une réelle généralisation des inlay-core", souligne 60 millions de consommateurs.
Paris, champion du dépassement d'honoraires
En revanche, l'Observatoire constate que les soins courants (carie, dévitalisation, détartrage, etc.), dont les tarifs sont encadrés par l'assurance maladie, font peu l'objet de dépassements, en dehors de Paris qui représente 57% des dépassements constatés pour ce type de soins. Toutefois, ces dépassements "illégaux" atteignent 34 millions d'euros en 2012.
Autre traitement pointé du doigt, l'orthodontie. Les soins d'orthodontie ont représenté en 2012 plus d'un milliard d'euros, dont près de 80% constituent des dépassements d'honoraires, selon l'étude.
Ce type de traitement, qui se pratique le plus couramment par semestre, est d'autant plus coûteux qu'il peut durer jusqu'à trois ans. Il a été facturé en moyenne 650 euros par trimestre l'an dernier, avec de fortes variations géographiques : près de 1.000 euros en moyenne à Paris contre 400 en Ariège. Or la Sécurité sociale rembourse 193,50 euros par semestre si le traitement débute avant 16 ans.
"Les tarifs de base des assurances maladies sur les soins dentaires sont faibles. Les dentistes disent donc qu'ils sont obligés de se rattraper sur d'autres soins, notamment sur les prothèses, qui elles sont en tarif libre. Ce qui exclut beaucoup de gens" indique Thomas Laurenceau. | |
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| Sujet: Re: Le tourisme dentaire séduit les familles modestes | |
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