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| La pomme au Maroc | |
| | Auteur | Message |
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Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: La pomme au Maroc Mar 13 Jan - 0:54 | |
| La pomme a atteint actuellement des prix bien plus élevés que la normale.
Pourquoi cette flambée ? La production de pomme a totalisé 378 000 tonnes en 2008, un chiffre qui reste dans la fourchette de variation de ces dernières années (320 000 t en 2005 et 380 000 t en 2006).
Les prix de vente au détail se maintiennent à des niveaux élevés, jusqu’à 25 DH le kilo, «selon la qualité, le calibre et le terroir.
La pomme est donc devenue un «produit de luxe». Les pommes les moins chères (10 à 12 DH le kilo) sont les variétés estivales (moins exigeantes en froid) cueillies entre mai et juin et la première production des variétés tardives dont la récolte s’étale de la fin septembre à décembre (golden, lorca, gala, grany).
Pour ces dernières, il s’agit en fait de ce que l’on appelle le «tombé», liquidé en premier car ne pouvant être stocké (pommes piquées, blessées ou touchées par la grêle).Tout le reste est trié, frigorifié et commercialisé au fur et à mesure.
Le tout-venant, emballé dans des caisses de 20 à 25 kg, se vend au détail entre 13 et 17 DH. Les meilleures qualités sont proposées entre 15 DH/kg pour le petit calibre, 23/25 DH pour le plus gros, et 20 pour le moyen.
Cela dit, l’insuffisance de l’offre n’explique pas tout. Les infrastructures de stockage sont en effet assez éloignées des lieux de production, ce qui rend moins fluide l’approvisionnement du marché et pèse sur les prix.
L’autre problème, qui concerne l’ensemble de la filière des fruits et légumes, est la longueur du circuit de distribution.
Ainsi, le produit de qualité sort de l’exploitation entre 3,50 et 5,50 DH le kilo. Au départ des frigos, il est facturé entre 4 et 7 DH, si l’on y ajoute le coût du stockage.
Vu les prix au consommateur, l’essentiel de la marge va donc aux intermédiaires.
L’importation n’a pas permis de tirer les prix à la baisse. Du fait de la faiblesse des quantités introduites et du niveau des prix.
Il n’existe pas de statistiques sur ces importations, mais les professionnels indiquent que les camions qui acheminent les produits marocains en Europe reviennent chargés de différents produits, dont, chaque année, 7 000 à 10 000 tonnes de pommes de premier choix, commercialisées principalement dans les grandes surfaces pour 25 à 30 DH/kg.
Compte tenu de ces différents facteurs, il y a peu de chances d’avoir des prix plus abordables... Sauf si l’on s’efforce d’augmenter la production domestique. Mais, là encore, les conditions naturelles empêchent l’extension des superficies.
En plus du manque d’eau, le réchauffement climatique pousse les producteurs à déplacer du Saïss vers les régions d’altitude les variétés qui ont de gros besoins en froid (golden et rouge américaine).
Par ailleurs, le coût des investissements décourage toute initiative. Selon Mohamed Arbaoui, la mise en place d’un hectare revient entre 170 000 et 200 000 DH. Il peut même atteindre 300 000 DH si l’on opte pour certaines technologies, entre autres un dispositif de lutte contre la grêle et les gelées.
Les opérateurs déplorent par ailleurs la quasi-inexistence de soutien public : la seule aide proposée pour le goutte-à-goutte est difficile à obtenir, est-il souligné. Pour ne rien arranger, l’importation de nouvelles variétés est rendue difficile par les mesures draconiennes prises par l’Etat pour éviter la propagation du feu bactérien. | |
| | | Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: La pomme au Maroc Jeu 18 Nov - 22:54 | |
| Une étude publiée par l'American Journal of Clinical Nutrition révèle que les femmes âgées ayant mangé beaucoup de fruits et légumes dans leur vie sont moins sujettes à des fractures.
Les chercheurs se sont concentrés sur la relation entre le risque de fractures osseuses et la "densité nutritionnelle" (qui calcule la teneur des aliments en minéraux et micronutriments en fonction de leur apport calorique).
Fruits et légumes présentent une densité nutritionnelle élevée; desserts et biscuits une densité nutritionnelle basse. D'après les conclusions de l'étude, augmenter de 40% la part des aliments à forte densité nutritionnelle dans ses apports caloriques journaliers réduit de 14%, chez les femmes, le risque de fracture d'un os dans les dix ans à venir. Ce constat demeure inchangé si on prend compte d'autres facteurs, comme la masse corporelle, la densité osseusse, les apports en calcium et vitamines D ou encore la consommation ou non de tabac. Chez les hommes, les conclusions sont moins significatives. Lisa Langsetmo a souligné que l'étude ne prouvait pas l'existence d'un lien irréfutable, mais qu'elle tendait à montrer que manger des fruits et légumes est bénéfique pour la solidité du squelette.
Vous savez maintenant ce qu'il faut manger.
Voir ce que mangent les marocains : http://www.mizania.com/content/view/252/2/
Conseils pour s'alimenter : http://www.mizania.com/content/view/168/2/ http://www.mizania.com/content/view/142/2/ http://www.mizania.com/content/view/151/2/
Bonne lecture | |
| | | | La pomme au Maroc | |
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