Il est présent dans :
- les poissons de mer gras,
- le thon,
- les œufs (le jaune)
- l'huile de flétan.
- l'huile de foie de morue,
et un peu moins dans
- les abats,
- les pâtés,
- les champignons...
Et pour des chercheurs américains, une carence en vitamine D expliquerait l'augmentation des risques de maladies cardiovasculaires, d'attaques cérébrales et de mortalité.
Les patients avec de très faibles teneurs de vitamine D ont aussi deux fois plus de risque de souffrir d'insuffisance cardiaque que ceux ayant des niveaux considérés normaux.
Si ses bénéfices sur le système osseux sont connus depuis des années, des recherches récentes ont montré que la vitamine D jouait un rôle dans nombreuses fonctions biologiques dont la pression artérielle, le contrôle du niveau du glucose dans le sang et l'inflammation, tous des facteurs de risques importants pour les maladies cardio-vasculaires.
La plus grande part du vitamine D est synthétisée par l'organisme au niveau de la peau sous l'action du soleil. La vitamine D fabriquée par la peau est mise en réserve au niveau du foie, du muscle et du tissu gras et utilisée au cours de l'hiver. Sa fonction essentielle est d'augmenter la capacité d'absorption du calcium et du phosphore par l'intestin.
Une exposition journalière de 10 à 20 minutes, à l'heure où le soleil est au zénith, 2 ou 3 fois par semaine, suffirait pour avoir un apport suffisant. Mais les personnes qui habitent dans des zones moins ensoleillées, qui exposent peu leur peau ou qui ont une peau foncée doivent s'exposer plus longtemps. Les dermatologues sont prudents quant à ces recommandations, en raison du risque de cancer de la peau par une trop forte exposition au soleil.
Des recommandations qui font débat L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) préconise un apport de vitamine D de :
- 5 microgrammes par jour pour les adultes, les enfants et adolescents de 4 à 19 ans ;
- 10 microgrammes par jour chez les enfants de 1 à 3 ans, les personnes âgées et femmes enceintes ou qui allaitent.
L'Afssa précise que "ce n'est que pour les sujets s'exposant très peu au soleil que la vitamine D constitue un nutriment indispensable". Un nombre croissant de chercheurs a tendance à préconiser une augmentation des apports recommandés.
"Il y a encore un débat scientifique sur le taux idéal de vitamine D dans le sang. On constate souvent un déficit en vitamine D, or une supplémentation ne coûte que 1,50 euro par mois. Il n'y a donc aucun enjeu économique", souligne David Servan-Schreiber, qui aborde le sujet dans la nouvelle édition de son livre Anticancer, à paraître le 8 février.
Attention toutefois à ne pas confondre déficit et carence, dont les signes cliniques sont, entre autres, l'ostéomalacie et le rachitisme. Selon l'Afssa, la carence en vitamine D chez les personnes âgées constitue un terrain favorable à la perte osseuse et à l'ostéoporose.