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Deux mesures du Pacte national pour l’émergence industrielle (PNEI) ont démarré officiellement lundi 16 novembre.
Moussanada consiste à accompagner les entreprises dans leur démarche de modernisation et d’amélioration de leur productivité, à travers la mise en place de programmes fonctionnels accessibles à l’ensemble des secteurs. La mesure se décline en 3 offres:
- La première concerne l’optimisation des fonctions support: stratégie, commercial, organisation/qualité, direction financière…
- La deuxième offre vise à développer les compétences métiers des PME telles que les processus de production, l’approvisionnement, le design… Les nouvelles technologies ne sont pas en reste.
- La troisième offre, sectorielle, est celle des TI. Elle permet aux PME du secteur textile et habillement d’acquérir des progiciels adaptés à leur activité.
Moussanada cible environ 500 PME par an via 3 types d’intervention:
- des programmes fonctionnels transverses,
- des programmes spécifiques aux différents secteurs
- des programmes dédiés à l’informatisation des PME.
Pour les deux premiers types de prestations, l’Etat intervient à hauteur de 60% du coût TTC, avec un plafond de 600.000 DH. Quant à l’acquisition de systèmes d’information, son financement peut aller jusqu’à 60% du coût TTC, avec un plafond de 400.000 DH. Pour sa part, l’entreprise sélectionnée est tenue de financer les 40% restants du coût TTC.
Les prestations de services et l’acquisition de systèmes d’information sont cumulables.
Imtiaz a pour objectif d’accompagner les entreprises sélectionnées sur la base d’un contrat de croissance, à travers l’octroi d’une prime à l’investissement matériel et immatériel correspondant à 20% de l’investissement total (sous forme d’augmentation de capital) et plafonnée à 5 millions de DH.
Cette mesure s’adresse aux PME porteuses de projets de développement et nécessitant seulement un appoint financier pour accéder au crédit bancaire. Les bénéficiaires –au nombre de 50 par an- devront apporter en fonds propres, au minimum, 20% de l’investissement total.
La sélection se fera dans le cadre d’un concours national d’investissement. C’est la raison pour laquelle l’Agence nationale pour la PME (Anpme) qui administre les deux programmes, a lancé, un appel à projets le 16 novembre. Les PME intéressées sont donc appelées à retirer les dossiers de candidature auprès des banques BMCE, Attijariwafa bank ou encore Banque Populaire. Elles peuvent aussi consulter le site Internet de l’Anpme. Les entreprises ont jusqu’au 15 janvier pour renseigner les dossiers de candidature et les déposer auprès de l’une des banques partenaires.
Après examen et validation, les dossiers seront ensuite transmis à l’Anpme.
Après avoir bénéficié du programme Imtiaz, l’entreprise pourra atteindre des paliers supérieurs en termes de chiffre d’affaires, de valeur ajoutée, de créations d’emplois, introduire de nouvelles technologies ou induire un impact structurant sur les branches ou les filières investies.
Pour bénéficier de ces programmes, il faut d’abord que :
- les entreprises candidates aient un projet de développement.
- elles doivent être à jour avec la CNSS, le fisc, inscrites au Registre de commerce,
- avoir le rating qui ouvre le droit à Imtiaz…
- avoir un chiffre d’affaires HT inférieur à 100 millions de DH.
- Il faut également passer par les plateformes de rating des banques. Celles-ci intègrent les critères quantitatifs en termes de bilan, mais aussi qualitatifs tels le mode de management, l’organisation, la position dans le secteur, le comportement antérieur de l’entreprise. L’objectif est de mieux cibler les entreprises.
Les fonds seront débloqués en trois tranches (30/30/40), au fur et à mesure de la réalisation des projets.