Une expérience pilote est en cours de démarrage en France, avec le stockage de 120 000 tonnes de CO2 dans un réservoir de gaz naturel en fin d'exploitation situé sous le vignoble de la commune de Jurançon, en Béarn.
A quelques semaines de la première injection, et après 16 mois de débats au sein d'une commission locale d'information et de sécurité (CLIS), le groupe Total annonce qu'il a le feu vert de l'administration et qu'il n'est pas tenu d'impliquer les riverains dans les exercices de sécurité qui les concernent, ni de les prévenir avant de démarrer les injections.
Pour ce qui est des fuites en surface, sur l'étendue de la zone d'enfouissement – préoccupation majeure des riverains, pour eux-mêmes et aussi pour la faune, la flore, les cultures –, Total n'a pas fait d'étude d'impact et s'en tient à un contrôle limité, fondé sur des mesures annuelles faites en des points fixes.
Des doutes persistent sur les dispositifs de sécurité prévus, l'intérêt scientifique du projet et le devenir à long terme... .
A suivre