La conférence de Copenhague sur le climat s'est conclue sur un accord non contraignant et contesté par certains pays.
La déclaration finale fixe un objectif d'un réchauffement maximum de 2 degrés Celsius et une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 50% en 2050. Cette réduction devra atteindre 80% en 2050, avec une étape intermédiaire en 2015-2020 dont le niveau sera fixé en janvier. Une réunion est prévue l'an prochain à Bonn pour préciser ces objectifs chiffrés avant la conférence Mexico 2010 qui doit, elle, déboucher sur un traité.
Pour les pays les plus pauvres, le texte prévoit un financement public privé ayant pour objectif de s'élever à 10 milliards de dollars par an jusqu’en 2012 puis de monter jusqu’à 100 milliards de dollars jusqu’en 2020.
Les querelles entre pays du Nord et pays du Sud auront représenté la principale difficulté de la conférence. Les Chinois ont ainsi affiché leurs réticences face à la création d'un organisme de contrôle.
Les deux principaux pollueurs de la planète, les Etats-Unis et la Chine, avaient cependant fait un geste jeudi pour tenter d'aboutir à un accord censé prendre le relais du protocole de Kyoto. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a de plus promis une participation financière - d'un montant non précisé - de son pays à une enveloppe globale de 100 milliards de dollars par an d'ici à 2020 pour lutter contre le réchauffement. Mais elle a aussi subordonné cette enveloppe à "des actions significatives" et vérifiables des grands pays émergents - la Chine, le Brésil ou l'Inde.