Aucun «point de vente» d’alcool ne sera permis, à Fès, à partir du 17 Fév 2010.
C’est la décision que devra prendre l’ensemble des élus lors de la session ordinaire du conseil de la ville.
Cette décision a déjà été validée par la commission financière et économique réunie récemment. «Celui qui veut boire qu’il le fasse ailleurs.
Fès est la capitale spirituelle du Royaume. On la veut à l’image des lieux saints, comme la Mecque et Al Qods», déclare Hamid Chabat, le maire istiqlalien de Fès.
A l’ordre du jour aussi du conseil de la ville, la fermeture de tous les bars et boîtes de nuit. L’interdiction de la vente d’alcool toucherait également les maisons d’hôtes.
Il s'agit d'un coup de bluff politique. Les attributions du maire ne l’autorisent pas à fermer les bistrots.
Une prérogative qui relève du ministère de l’Intérieur via son représentant qu’est le wali. |
“Ce ne sont pas mes propos. Je dis qu’il y a des bars situés près de lieux de prière, d’écoles et d’habitations. C’est illégal. Et c’est de cela que nous avons débattu au sein du conseil” Hamid Chabat maire de Fès
La wilaya a adressé un courrier à la mairie, lui rappelant que ni l’attribution, ni le retrait de licence d’alcool ne relevaient de ses compétences.
“Sur toutes les questions de ce genre, la mairie peut tout au plus adresser une requête à l’autorité de tutelle, qui en avise les autorités gouvernementales, les établissements publics ou les services concernés”, martèle une source à la wilaya de Fès.
“C’est exactement ce que nous faisons aujourd’hui, répond Chabat. Nous interpellons les autorités concernées qui doivent maintenant nous répondre dans un délai maximum de 3 mois”.