Méditel répliqueMéditel vient de publier la tarification applicable au prépayé. Ce segment, à lui seul, représente 96% du parc mobile qui compte 25 millions de clients.
«Au-delà des 30 secondes, nos tarifs sont plus avantageux. Dès lors que le client dépasse cette barre, le coût de communication lui revient moins cher. La structure tarifaire d’Inwi n’encourage donc pas à communiquer plus», argumente l’opérateur que dirige Mohammed El Manjra.
D’après ses statistiques, «plus de 80% de son trafic provient d’appels dont la durée est supérieur à 30 secondes». A fin décembre 2009, son parc mobile comptait 9,4 millions de clients.
Contrairement à Inwi, Maroc Telecom et Méditel adoptent le principe de la minute indivisible.
Qu’en pense Maroc Telecom? La filiale télécom de l’ONA a une structure tarifaire «basée sur 4 fourchettes de prix en dessous de la minute». Ils sont cinq au total d’après le tableau publié sur nos colonnes: 3, 10, 27 et 48 secondes ainsi qu’1mn 05 sec. Du coup, «il est normal que les tarifs d’Inwi paraissent moins chers».
Méditel enfonce le clou. Elle souligne que le tableau de son concurrent «ne fait pas la distinction entre les appels émis le jour, la nuit et le week-end». Or, la grille du 2e opérateur le mentionne.
Il donne aussi les exemples d’un client ayant le prépayé (carte recharge) qui appelle le client d’un autre opérateur. Sa communication dure 90 secondes et se tient pendant le soir ou le week-end. «Ce dernier paiera 2,55 DH la communication, soit 0,028 DH la seconde contre 0,07 DH chez Inwi. S’il appelle 30 secondes et pendant la journée, ce même client va payer chez Méditel 2,095 DH et 2,1 chez Inwi…».
Le prix à la seconde est «de 0,034 DH pour le premier opérateur et 0,07 pour le second». Quels que soient les avis, il y a deux points sur lesquels il y a unanimité.
- D’abord le prix de la communication dans la téléphonie mobile reste très coûteux.
- La lisibilité et la transparence des tarifs pour le consommateur.