La formule du crédit dit pré-accepté qui a pris de l’ampleur récemment. Dans les mailings que reçoivent les clients, la formule met en avant 2 avantages de taille :
- la disponibilité rapide des fonds (le délai de 48 heures est souvent mis en avant)
- la simplification de la procédure d’octroi du crédit.
En effet, le client désireux de contracter un crédit à la consommation a simplement besoin de présenter, en plus du mailing qu’il aura reçu auparavant :
- une pièce d’identité,
- un relevé bancaire
- un justificatif de revenus (le plus souvent, il s’agit d’un bulletin de paie)
pour bénéficier d’un montant de crédit pré-accepté par la société de financement pouvant atteindre, dans certains cas, 70 000 DH.
Jugée trop dangereuse par les associations de défense de consommateurs à cause des risques de surendettement et parce qu’elle va à l’encontre du projet de loi relatif à la protection des consommateurs (délai et modalités de rétractation), cette nouvelle formule fait débat.
Les offres actuellement commercialisées par les sociétés de financement précisent dans leur majorité que les crédits qui sont préalablement acceptés par la société de financement sont «disponibles sous 48 heures», sans aucune mention du délai de rétractation ni du formulaire détachable tel que stipulé dans les articles 80 et 82 du projet de loi .
Les sociétés de financement précisent que la pratique des crédits pré-acceptés est généralement proposée aux clients qui ont déjà obtenu un crédit à la consommation et surtout qui n’ont jamais eu d’incidents de paiement ou d’impayés. En somme, les sociétés ciblent les bons clients.
Il reste que, même solvable, le client qui n’aurait pas pensé à prendre un crédit à l’heure actuelle, réviserait peut-être son jugement et se lancerait dans des dépenses non nécessaires pour le moment. En somme, on le pousse à la consommation...
Moi perso je suis contre, à vous