Le Royaume a présenté à l’UPM 36 projets dont 20 de production.
Un accord de création d’une unité de production électrique (solaire et/ou éolienne) a été signé entre l’ONE et l’Etat français. Cet accord permettra à la France de récupérer les électrons verts du Maroc, donc d’un pays de la rive sud de la Méditerranée, pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, conformément au titre de l’article 9 du paquet énergie-climat européen.
Par ailleurs, techniquement, l’existence de l’interconnexion électrique avec l’Espagne, facilitera les échanges entre le Maroc et l’Europe de manière générale. De plus, du point de vue réglementaire, la loi marocaine permet l’exportation des électrons verts.
Le réseau sous-marin Transgreen, censé acheminer vers l’Europe l’électricité qui sera produite par l’énergie solaire du Sahara : vise à créer un large consortium d’entreprises pour répondre à l’objectif fixé par ce plan. Il s’agit de créer des capacités additionnelles de production d’électricité, essentiellement solaires, dans les pays méditerranéens pour une puissance totale de 20 gigawatts d’ici 2020 dont 5 seraient destinées à alimenter l’Europe.
Solaire: Le Maroc en leadership
Le plan solaire marocain entend positionner clairement le Royaume comme le leader de la région en matière d’énergie renouvelable. Une capacité installée de 2.000 MW à l’horizon 2020 sur 10.000 ha d’installations solaires réparties sur 5 sites dont 500 MW à Ouarzazate. Le Plan solaire Maroc sera l’un des plus gros projets d’énergie solaire au monde pour une production de 4.500 MW. Ce qui, à terme, couvrira 18 % de la consommation nationale. Le coût du projet est estimé à 9 milliards de dollars. L’Agence marocaine de l’énergie solaire, siglée Masen en anglais, a pour mission de mener à bien ce projet.