«Ce sera la première usine automobile au monde avec zéro carbone et zéro rejet industriel», annonce Ahmed Réda Chami, ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies.
Pas mois de 40 millions d’euros (près de 437 millions de DH) sont alloués à la réduction de l’impact environnemental du site.
Les émissions de carbone de l’usine seront réduites de 98%, ce qui permettra d’éviter l’émission de près de 135.000 tonnes de CO2 par an.
L’équivalent de 175 piscines olympiques par an
Cette baisse record est, en premier lieu, le résultat d’un travail sur la consommation énergétique du site. En effet, les efforts ont été concentrés sur le département peinture qui consomme, à lui seul, près de 70% de l’énergie thermique de l’usine. L’utilisation de technologies innovantes et de meilleures pratiques en terme de récupération énergétique, permettront de réduire les besoins thermiques de l’usine de 35%.
Pour ce qui est des émissions de CO2, elles seront réduites de 100% avec l’utilisation d’un système de chaudières biomasses. La chaudière utilisera des combustibles présentant un bilan neutre en CO2 (des noyaux d’olives d’origine locale ainsi que du bois d’eucalyptus importé d’Europe du sud).
Pour ce qui est des rejets liquides industriels, ils seront également réduits à zéro.
L’usine ne rejette dans les stations de traitement des eaux que celles qui sont à usage domestique. L’eau «industrielle» est recyclée. Ce qui permet d’économiser près de 70% de ces eaux. Elles sont transformées en matières solides qui, par la suite, sont réutilisées par les cimenteries.
Les prélèvements en eau pour les processus industriels seront réduits à 70% par rapport à une usine équivalente en capacité de production.
L’ONE assurera au site, dès son entrée en activité, un approvisionnement issu à 100% des énergies renouvelables (éolien, hydraulique…).
L’effort consenti en matière d’impact environnemental se traduira par un surcoût de 2 euros par voiture produite (tant de bien pour l'environnement pour si peu, ça fait plaisir)