Université ou pas ???

La question concerne l’Université internationale de Rabat et l’Université internationale de Casablanca.

Les services de l’éducation nationale ont envoyé une mise en demeure aux promoteurs de ces établissements leur sommant de ne plus utiliser le qualificatif d’université privée dans leur publicité.

Le ministère considère que tant qu’il n’y a pas de texte réglementaire, ni de cahier des charges, personne ne peut se prévaloir du statut d’université.

Autre détail important : aucune demande d’autorisation n’a été reçue par les services du ministère de l’éducation, ni par la commission qui instruit les dossiers d’ouverture des établissements d’enseignement supérieur, de la part des universités privées de Casblanca et de Rabat.

A savoir que ces deux universités ont commencé le recrutement des étudiants et des enseignants pour la prochaine rentrée .

La commission permanente chargée de statuer sur les autorisations de nouveaux établissements et des universités privées à l’Enseignement supérieur s’est réuni le 14 juillet.

Au total, les membres avaient à statuer sur 6 dossiers:
- L’Université internationale de Rabat (UIR),
- L’Université internationale de Casablanca,
- Mundiapolis,
- L’Université de Marrakech Tensift-El Haouz,
- Universiapolis-Université internationale d’Agadir
- Technologia-Université libre de Fès.

Seules les deux premières, l’UIR et l’Université internationale de Casablanca, ont obtenu l’avis favorable assorti cependant de plusieurs réserves.

La décision du ministère a fait réagir la profession car les conclusions entérinées le 4 juillet dans la sous-commission chargée de l’enseignement supérieur privé qui servent de données d’entrée à la commission permanente ont été modifiées, accusent les opérateurs. Il n’en fallait pas plus pour qu’ils y voient une décision politique.

La sous-commission de l’enseignement supérieur privé de la Commission nationale de la coordination de l’enseignement supérieur (CNCES) du 4 juillet avait accordé l’avis favorable sous réserves, à 4e candidatures:
- l’UIR,
- l’Université internationale de Casablanca,
- l’Université privée de Marrakech
- Universiapolis-Université internationale d’Agadir.

Les professionnels, et pas forcément ceux qui veulent du bien à Mundiapolis, s’étonnent aussi de la disqualification de cet établissement à cause de problèmes juridiques.

Le détail des décisions :

Université internationale de Rabat: Avis favorable sous réserves de compléter le dossier par les plans ne varietur et la fiche administrative relative à la résidence secondaire; le contrat de travail et les attestations d’expériences du directeur pédagogique de la «School of Aerospace Engineering».

Université internationale de Casablanca: Avis favorable sous réserves de compléter par le dossier par le dossier relatif à la résidence universitaire (plans ne varietur, attestation administrative relative à la résidence), le dossier technique relatif à la résidence universitaire et le complément des dossiers de certains enseignants.

Mundiapolis université de Casablanca: Avis défavorable pour les motifs suivants: ambiguïté juridique du dossier (éclatement de trois entités autorisées); Manque du certificat négatif relatif à l’université privée et celui de la dénomination de la faculté privée; le dossier d’enseignants incomplet, absence du plan de la recherche scientifique et technologique, etc.

Universiapolis-Université internationale d’Agadir: Avis défavorable;

Université libre de Fès: avis défavorable

université de Marrakech-Tensift-El Haouz: avis défavorable.

Ce que dit la réglementation : http://www.mizania.com/content/view/80/70/1/9/