En cas d'addiction au paris et aux jeu de hasard

Sachez que les sites de paris en ligne ont l'obligation d'indiquer un numéro d'appel pour les joueurs en difficultés.

L'addiction aux jeux touche 600 000 personnes en France avec les conséquences dramatiques qu'on connait :
- Sur-endettement
- Ruptures familiales
- Exclusion
- Suicide

Si vous avez l'impression de chavirer n'hésitez pas à solliciter l'aide d'Adictel ( www.adictel.com ) ou de SOS joueurs (0810 600 115)

Les 2 millions de joueurs français de poker en ligne ont laissé en trois mois 2,3 milliards d'euros dans les caisses des 22 opérateurs agréés

Depuis l'ouverture à la concurrence des jeux en ligne en 2010, la moitié des quelques 25 opérateurs de sites de poker agréés en France on disparus faute de rentabilité.

- Un homme très peu diplômé,
- gagnant moins de 1100 euros par mois,
- misant plus de 1500 euros par an,
- fumant ou buvant de l'alcool

tel est le portait-robot du joueur "excessif", selon une enquête inédite.

Cette étude, menée par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), révèle que :
- 0,4% des Français, soit 200.000 personnes, sont des joueurs "excessifs".
- 75,5% des joueurs "excessifs" sont des hommes, d'une moyenne d'âge de 41 ans,
- la plus forte proportion se trouvant chez les 25-34 ans.
- Plus d'un joueur "excessif" sur trois ne possède aucun diplôme
- la quasi totalité des joueurs "excessifs" ont un niveau d'études inférieur ou égal au baccalauréat.
- 57,8% des joueurs "excessifs" déclarent des revenus mensuels inférieurs à 1100 euros
- 47% dépensent plus de 1500 euros par an au jeu.

Trois types de jeu :
-le Rapido (une loterie sur écran chez les détaillants avec un tirage toutes les deux minutes et demi),
- le PMU
- les paris sportifs sont davantage associés par les auteurs de l'étude au jeu "excessif".

Parmi les joueurs "excessifs":
- deux sur trois (64,2%) sont des fumeurs quotidiens.
- 26,3% des joueurs "excessifs" ont un risque de dépendance à l'alcool et la moitié d'entre eux (50,5%) affichent une consommation à risque, avec des pourcentages bien supérieurs à la population générale.
- la consommation mensuelle de cannabis des joueurs "excessifs" est supérieure (6,1%) à celle de la population générale (4,4%).