Tabac : fin de l'exclusivité d'Altadis

En espérant un jour lire : fin de l'activité d'Altadis en raison de baisse sensible du nombre de fumeurs au Maroc.

Cette fin de monopole ne changera rien dans ce paysage au Maroc. Il y a tellement de freins à cette activité qui rend quasiment impossible une nouvelle implémentation :
- Barrière capitalistique à l'entrée,
- prix réglementés et orientés à la hausse
- publicité interdite,
- habitudes de consommation solidement ancrées (avec les Marquises indétrônable)...

Rappel de quelques points positifs dans la législation marocaine :

Positif :
Les distributeurs automatiques de paquets de cigarettes sont interdits selon le décret 1-03-53 du 24 mars 2003. Cette mesure a été prise par précaution pour éviter le risque que les mineurs accèdent à ces produits.

Bizarrerie :

La vente de cigarettes au détail est interdite. La commercialisation par le fractionnement du contenu des paquets de cigarettes est assimilée à un acte de contrebande même si les produits de base ont été acquis sur le circuit formel. Elle est donc passible d'une amende égale à dix fois la valeur des tabacs manufacturés objet de l'infraction (je me rappelle bien de la panique qui régnait quand les vendeurs au détail apprenaient que les « inspecteurs « de la régie rodaient dans le coin).


Seule exception : les boîtes de cigares que les débits de tabacs ont le droit de vendre au détail. Le prix élevé ainsi que la faiblesse de la demande sur ce produit sont à l'origine de cette souplesse décidée pour favoriser le développement de la consommation de ce type de tabacs.

Je mets en rouge cette partie parce que c’est du grand n’importe quoi :

On autorise la vente de détail pour encourager le développement de cette consommation alors que tous les pays du monde cherchent le moyen de faire baisser la consommation du tabac (fut il des cigares) . Chez nous où va lever un frein pour favoriser leur consommation.

Deuxio on se soucie du pouvoir d’achat des consommateurs de cigare et on n’hésite pas à chasser les petits vendeurs de détail qui font la même chose pour les petites bourses. Aux yeux de l’état un consommateur de tabac a le droit au détail mais pas un consommateur de Casa .

Depuis la privatisation, les mesures de contrôle vis-à-vis de la vente au détail sont très rares. Les fameuses rafles entreprises du temps de la Régie des tabacs à l'encontre des petits vendeurs au détail aux coins des rues ont pratiquement disparu, l'entreprise ayant perdu son pouvoir de substitution à l'autorité après son rachat.

Aujourd'hui, les efforts sont plutôt axés sur la lutte contre la contrebande.

En vous incitant tous à arrêter de fumer pour finir avec tout ça

Derniers jours avant la fin du monopole. Une transition qui qui ne passe pas inaperçu, en raison de :

- Une pénurie de cigarettes dont on va se plaindre. Explication avancée, une hausse imminente des tarifs. Sur la chaînes de distribution des petits malin s'amusent à retenir la marchandise pour profiter de cette hausse. L’arrivée du marquage fiscal, prévu pour début janvier pour le tabac, plaide pour cette hausse des prix . On parle d’une hausse de 1 à 1,50 DH …

es petits paquets de 10 cigarettes qui faisaient la joie des étudiants en raison de leur prix modique seront bientôt supprimés du marché marocain.

A l’origine de cette décision, la demande formulée récemment par un nouvel opérateur d’introduire de nouvelles marques sur le marché sous forme de petits paquets.

Une demande qui a attiré l’attention des autorités sur le risque de hausse de la consommation, notamment chez les adolescents, que pourrait provoquer la prolifération de ce type de produits.

Le département des finances s’est donc opposé catégoriquement à cette demande et, dans la foulée, a décidé de généraliser cette interdiction aux produits similaires existant sur le marché.

Bonne décision....