Les premiers résultats de l'étude NutriNet-Santé viennent de paraître et selon eux, la très grande majorité des Français (95 %) et des Françaises (82 %) ont un apport en sel supérieur à la norme de 6 grammes par jour communément admise en Europe pour préserver la santé cardio-vasculaire.
Sur la base de 140 000 enquêtes alimentaires analysées, les apports moyens en sel ont été évalués à 8,4 g/j, plus élevés chez les hommes (9,2 g/j) que chez les femmes (7,6 g/j). La France s'était pourtant fixé, en 2008, un objectif de 8 g/j au maximum à atteindre.
L'évolution est plutôt favorable : on est passé de 10 g/j en 2000 à 8,4 g/j.
Les trois quarts du sel consommé proviennent directement des aliments et un quart est ajouté par le consommateur pendant la cuisson ou pendant le repas.
Les groupes d'aliments qui contribuent le plus à l'apport en sel dans l'alimentation sont :
- le pain et les biscottes (24,1 %),
- la charcuterie (12,5 %)
- les fromages (8,1 %).
De nombreux travaux scientifiques suggèrent une relation de causalité entre l'apport élevé en sodium et l'hypertension artérielle, elle-même facteur de risque de maladie cardiovasculaire et d'AVC.