Investissement de prédilection, elle sont présent à chaque coin de rue et pourtant ce n'est pas la joie.
Les cafés gagnent bien leurs vies mais ne déclarent pas leurs employés et les virent au moindre problème. Même en gardant son travail, les conditions ne sont pas top : en salle, le nuage de fumées s'occupera bien de vos poumons. Autre mauvais nouvelle, les cafés ouvrent toute l’année. Ils consentent à peine une demi journée le jour des fêtes religieuses.
Donc Côté ressources humaines : ce n’est pas le top donc, allons voir ailleurs.
En me baladant à Agdal à Rabat, un ami m’a annoncé que tous ces luxueux cafés se déclarent déficitaires à la fin de l’année. A voir leurs tarifs et les années qu’ils arrivent à tenir en perdant l’argent on est de droit de douter.
Donc ces cafés ne payent pas d’impôt.
Autre chose, ces entreprise sont passés maîtres dans l’occupation de l’espace public. Certains trottoirs sont devenus infranchissable. Les femmes et les handicapés sont les premières victimes de cet accaparation de l’espace public. Ça les oblige à rallonger leur trajet pour éviter de passer entre les tables de tel ou tel café.
Donc, on ne paye pas d’impôt mais on se permet une occupation abusive de l’espace public.
Côté implantation, ces petites entités commencent à investir des quartiers résidentiels. Le business étant rentable, on n’hésite pas à transformer son rez de chaussé en café. Les voisins malheureux ne peuvent plus ouvrir leur fenêtres et leurs allers retour se font sous surveillance des clients de ces cafés qui n’ont rien d’autres à faire.
Récapitulons, les cafés sont des entreprises qui :
- Maltraitent leurs salariés
- Ne payent pas leurs impôts (à leur crédit qu’ils ne sont pas les seuls)
- Occupent abusivement l’espace public
- Ne s’insèrent pas dans leur environnement
C’est le contraire même d’une entreprise citoyenne.