J’en profite de l’actualité lourde de ces derniers jours pour parler du sujet.
C’est vrai que ce n’est pas évident de rigoler de choses blessantes, mais si on voit les choses d’un angle différent on peut y arriver.
Prenez cette phrase :
Stop à l’islamisation de notre américanisation
Retour en arrière
Après la 2eme guerre mondiale, le mode de vie à l’américaine a investit l’Europe. Il se traduisait essentiellement au niveau de l’alimentation, vêtement, musique. Des cris d’alarme se poussaient (pas que par des racistes) réclamant l’arrêt de cette américanisation qui se traduisait sur le terrain par : les fast food, le shwin goom, Coca cola …. D’où le slogan:
Stop à l’américanisation de notre société
Des années après, la cuisine française est reconnue patrimoine de l’humanité, les fast food se sont adaptés au contexte français …. Tous ces éléments décriés font partie du décor.
Il a suffit qu’un de ces fast food décide de mettre une infime partie de ces restaurants au halal pour qu’un certains nombre de personnes –pas bien intentionnés-, sortent les mêmes banderoles en la retouchant un petit peu :
Stop à l’islamisation de notre américanisation
Verra t on dans des années des quicks halal sur mobile home. Si c’est le cas, je propose le slogan suivant :
Stop à la romanisation de l’islamisation de notre américanisation
Et oui mes amis roumains, c’est le dernier arrivé qui paye l’addition.
En 2025 on pourrait imaginer une adhésion de la Turquie à l’UE et ces mêmes quicks halals sur mobile home proposer des kebabs.
Je ne sais pas s’il y aura de la place sur les banderoles mais je propose :
Stop à turquisation de la romanisation de l’islamisation de notre américanisation
Ainsi de suite…. Des réactions comme ça traduisent la peur (ou le rejet) de l’autre. Le temps et le meilleur moyen de les dissiper.
J’ai beaucoup aimé le détournement qu’a fait un site de rencontres (maghrébin/musulmans) de la fameuse phrase du ministre de l’intérieur : « quand il y en a un ça va, c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes ». ça a donné : « quand il y en a un, ça va. Quand il y en a 400 000, c'est mieux »
Je pense que c’est la meilleure manière de traiter les choses. En rire et surtout pas prendre sur le cœur.
Ceci ne doit pas occulter qu’on a une part de responsabilité dans ce qui se passe.