Valérie Pécresse a annoncé ce jeudi plusieurs mesures visant à éviter dès la rentrée 2011 les dérapages habituels de ce genre de soirées. Sera notamment rendue obligatoire la déclaration préalable en préfecture.
- Humiliations,
- comas éthyliques,
- accidents de voiture,
- viols... et même décès.
Les dérapages lors des week-ends d'intégration (communément appelés "bizutage") sont courants depuis des décennies et régulièrement condamnés. En vain. Après avoir pris des mesures d'urgence à la rentrée dernière à la suite d'accidents graves.
Valérie Pécresse a largement repris les préconisations du rapport Daoust dans les mesures annoncées jeudi qui doivent entrer en application dès la prochaine rentrée universitaire. Il s'agit de "renforcer notre dispositif de prévention et de lutte contre les dérives liées à ces manifestations étudiantes", a indiqué la ministre.
La mesure la plus importante est de rendre obligatoire la déclaration en préfecture ou en mairie de ces soirées par les organisateurs. Pour cela, il faudra passer par la "voie législative", a précisé Valérie Pécresse, la liberté de réunion étant inscrite dans la Constitution. L'objectif recherché est de "responsabiliser" les organisateurs.
Reste à convaincre les étudiants concernés. Dès lannonce de ces mesures, plusieurs associations (Mutuelle étudiante, Fage...) se sont empressées de dénoncer leur insuffisance.