La viande de volailles a de plus en plus de succès. Elle est passée de 13,4 kg en 2007 à 15,4 kg par personne en 2008. En 2002, la consommation n’était que de 10,7 kg par personne. (26,2 kg en France, 33,3 kg en Malaisie et 50 kg aux Etats-Unis).
D’un autre côté, l’analyse de la ration moyenne au Maroc montre que les apports de protéines d’origines animales se chiffrent actuellement à 18g/hab/jour contre 25 g/hab/jour au minimum recommandé par l’OMS, soit un déficit de 7g/hab/jour. Le coût de la protéine issue des viandes de volailles est le moins cher, ce qui place la viande de poulet de chair et de la dinde au premier choix pour combler ce déficit.
S’agissant des prix, la viande de poulet a connu en 2008 une légère hausse estimée à 0,3 dirham le kilo. Et ce, en passant de 11,2 dirhams le kilo pour le poulet vif à la ferme en 2007 à 11,5 dirhams en 2008. Cependant, le prix de la dinde a baissé de 1,1 dirham le kilo pour le vif, en s’établissant à 14,6 dirhams en 2008 contre 15,7 en 2007.
Le secteur avicole a généré 440.000 tonnes de viandes de volailles en 2008. La production des poulets a enregistré 390.000 tonnes en 2008 contre 330.000 tonnes en 2007. Quant à la dinde, la production a augmenté de 20% en 2008 pour atteindre 50.000 tonnes.
Le secteur avicole a réalisé un chiffre d’affaires en 2008 de 20,6 milliards de dirhams contre 16,7 en 2007. La filière de production des viandes de volailles offre 85.000 emplois directs et près de 193.000 emplois indirects dans les circuits de commercialisation et de distribution.
A peine 10% des viandes du poulet de chair continuent de passer par le circuit contrôlé. La loi 49-99, relative à la protection sanitaire des élevages avicoles, a soumis l’abattage à des normes strictes en matière d’hygiène et de salubrité. Une vingtaine d’abattoirs industriels ont été mis en place à travers le Royaume pour moderniser la commercialisation de la viande blanche.