En France, les magasins d’usine permettent aux fabricants d’écouler les surstocks, les fins de série, les articles de second choix ou présentant des défauts mineurs. Ils ont été créés durant les années 30, et étaient réservés aux employés du fabricant qui pouvaient acheter les articles avec de légers défauts. Ensuite, l’offre a été étendue à l’entourage des ouvriers de manière générale, leur permettant de faire des achats à des prix réduits.
Ils sont placés en dehors des villes pour ne pas concurrencer le commerce classique.
Au Maroc, rien n’est fait comme ailleurs. Ces magasins sont situé en centre ville, ils commercialisent des vêtements, du sportswear, des chaussures de ville ou de sport de marques connues ou pas. Le prix de vente est 50% moins cher que le prix de vente de l’enseigne mère.
La plupart ne servent pas à écouler, les surstocks des fabricants. Certains ont opté pour la commercialisation de marques peu connues avec des prix attractifs.
Le législateur :
Le ministère du commerce, de l’industrie et des nouvelles technologies (MCINET) en l’occurrence, qui, dans le cadre du plan Rawaj, stratégie de modernisation et organisation du commerce lancé en juin 2008, prévoient la création d’une quinzaine d’outlet et de magasins d’usines.
Cependant, jusqu’à présent, ce chantier n’a pas encore avancé et des sources au ministère affirment même que les magasins qui revendiquent l’appellation d’outlets ne le sont pas véritablement. «Ce projet n’a pas encore démarré dans la mesure où le marché n’est pas encore mature pour ce type de commerce. Il faut encore attendre un peu», explique une source proche du dossier.
En revanche, le ministère du commerce et de l’industrie planche sur la mise en place des retails dans diverses villes du pays. Ce qui permettra l’émergence et le développement d’une offre entrée de gamme commercialisée à des prix attractifs et principalement destinée à la classe moyenne.