Ce post rejoint le précèdent. Une crise de confiance entre le citoyen, l’état et les entreprises.
D’une part, Dyar Al Madina (filiale de CDG Développemen), qui suite à un audit qui a révélé que 4 immeubles à El Hank et 8 autres à Calmel sont dans un état de délabrement avancé et menacent de s’effondrer à tout moment.
L’entreprise a décidé de les évacuer provisoirement pour entreprendre les travaux necessaires.
Certains sont convaincus que Dyar Al Madina compte profiter de la situation pour évacuer définitivement les logements du quartier El Hank.
Qui est Dyar Al Madina ?
L’entreprise a été créée en 1951 sous la dénomination de Compagnie immobilière franco-marocaine (CIFM). Devenue filiale de CDG Développement en 1976, l’entreprise gère pour le compte de la Direction des domaines de l’Etat la location des appartements. En parallèle, Dyar Al Madina investit dans le locatif de niche. Pour l’heure, il s’agit de résidences universitaires privées. La première unité, qui compte 1.077 lits, a été réalisée à Rabat, la deuxième à El Jadida. Une autre résidence universitaire, composée de 617 lits, ouvrira ses portes en mai prochain à Meknès. Un quatrième projet de ce type, mais d’une plus grande envergure (1.100 lits), sera bientôt lancé en 2012 dans la métropole économique.
Outre les résidences universitaires, Dyar Al Madina compte investir un autre créneau. Il s’agit des résidences non médicalisées, dédiées aux retraités. L’opérateur a lancé une étude de faisabilité. L’objectif est d’évaluer le potentiel de ce nouveau créneau, qui reste encore inexploité, le dimensionnement du projet ainsi que son site d’implantation. Un benchemark sera effectué au niveau de la France, de l’Espagne et de la Tunisie. Dyar Al Madina table sur une forte demande à l’international, mais ce produit pourrait également être proposé à une clientèle nationale.