Crédits bancaires : les taux d’intérêt février 2012 au Maroc

En raison de conditions de refinancement de plus en plus tendues, les banques pourraient être amenées à augmenter progressivement le coût de leur financement autant aux particuliers qu’aux professionnels.

crédits immobiliers (Les minimums de taux se sont relativement appréciés par rapport à la période 2006-2007 qui a connu un minimum de 5,07%).	taux variable	5,5% HT	Conditions de financement sont devenues bien plus strictes. En effet, aujourd’hui, chez tous les établissements de la place, les durées de crédits ne dépassent pas 25 ans et les quotités de financement atteignent exceptionnellement les 105% de la valeur du bien (les 5% en plus couvrant l’assurance-vie ou les frais d’acquisition). Autrement dit, on est bien loin des formules de crédits qui couraient sur 40 ans pour les jeunes actifs avec des financements atteignant 125% du prix du bien, proposées au plus haut de l’immobilier.
	taux fixe	6,5% HT
Crédit consommation	prêts non affectés	8%	Ces taux très avantageux sont du moins accessibles à travers des offres promotionnelles assorties généralement de durées de remboursement ne dépassant pas 24 mois pour des montants empruntés relativement réduits
	Prêts auto	6%
crédits aux professionnels	crédits à l’équipement	5,9%
	crédits de trésorerie	5,2%.

Depuis 2007, les banques distribuent plus qu’elles ne collectent. Le Maroc était dans une phase d’euphorie, particulièrement dans l’immobilier.

A partir de 2009, les prix ont stagné, parfois même régressé, et les impayés ont augmenté de façon importante.

«Nous ne pouvons plus financer à 100%. Nous sommes revenus à des conditions de financement plus orthodoxes que par le passé», explique Benchaâboun PDG du groupe BCP

«nous ne pouvons suivre ceux qui veulent continuer à tout financer par le levier bancaire sans mettre de fonds propres», confie le PDG.