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| Fin de l'Internet illimité au Maroc | |
| | Auteur | Message |
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Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Fin de l'Internet illimité au Maroc Mar 17 Avr - 14:24 | |
| Les 3 millions d’abonnés internet que comptait le Maroc à fin 2011 devront se faire une raison : l’internet avec téléchargement illimité c’est fini ! Fini ou du moins la possibilité de télécharger sera graduellement facturée en fonction des besoins. Selon Azeddine Mounstassir Billah, patron de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), on peut envisager que les opérateurs mettent en place des moyens d’informer les clients de leur solde de débit comme cela se passe pour le mobile. En un mot, ils pourront savoir à tout moment le volume téléchargé et ce qu’il en reste. Les opérateurs avaient lancé des offres internet 3G en 2008 sans se soucier ni de limitation de débit ni de conception de gamme d’offres, avec l’idée que cette niche, prometteuse certes, n’allait pas connaître la fulgurante explosion d’aujourd’hui. De quelque 40 000 clients en 2007 qui ne disposaient que de l’ADSL, le nombre d’abonnés est à plus de 3,2 millions de clients à fin 2011, et surtout une croissance fulgurante de 70,44% en un an seulement. On connaît les surenchères qu’il y a eu au niveau publicitaire avec des offres illimitées et des débits «pharaoniques» de 7,2 mégas qui restent théoriques, le débit étant une ressource partagée. Chacun des opérateurs voulant conquérir le plus de clients, avec le succès que l’on a eu. Aujourd’hui, l’Anrt les a rappelés à l’ordre sur les effets d’annonce qu’ils ne pouvaient pas tenir et sur les obligations de leurs cahiers des charges ainsi que sur la nécessité d’informer la clientèle sur le contenu de chaque offre et sur leur transparence. En effet, le problème d’internet est que la ressource (la bande passante) est non seulement limitée mais aussi partagée entre les utilisateurs, selon l’espace et le lieu. Or l’infrastructure ne peut pas suivre la demande lorsqu’elle est trop importante. Surtout lorsque les prix sont écrasés à travers une concurrence aussi féroce qu’acharnée. Quelques chiffres illustrent de manière frappante la situation : le prix de l’Adsl, par mois, est passé de 500 DH lors de son lancement à 117 DH (à débit égal) alors que l’internet 3G, lancé à 900 DH, modem compris en 2008, est vendu aujourd’hui à 300 DH (modem et un à trois mois d’abonnement offerts). Par conséquent, le chiffre d’affaires de l’internet ne représente que quelque 2 milliards de DH, soit environ 5% du chiffre d’affaires total du secteur estimé à 37 milliards. Cela veut dire que les opérateurs ont une marge de manœuvre très restreinte pour y investir. Cela alors que dans le même temps, la nature de l’utilisation a totalement changé, puisque 72% des internautes déclarent télécharger des films et des images contre 36% en 2007. D’où une sollicitation des réseaux au delà de leurs capacités. Et c’est ce qui provoque les désagréments fréquents et répétés. Les offres mises sur le marché doivent correspondre à une réalité. Le contenu de chaque produit vendu doit être clairement décrit et c’est à cela qu’on assiste. En effet, on en voit déjà une déclinaison dans les abonnements vendus avec les mobiles où l’on parle aussi bien du nombre de minutes que du plafond du débit accordé qui va, en principe, de 200 mégas à 2 gigas et plus, selon le forfait ou l’abonnement choisi. Le régulateur exigera, désormais, des opérateurs de décrire les offres de manière plus précise en explicitant le débit vendu, la durée… En fait, certains opérateurs donnent déjà la possibilité aux clients de connaître le solde du débit «acheté». Il s’agit seulement de généraliser ces pratiques. Le but est que chacun sache ce qu’il a acheté, ce qui lui reste à consommer à n’importe quel moment et dimensionnera son crédit en fonction de ses besoins. Cela aura pour conséquence une utilisation plus rationnelle de la ressource. Ce qui a freiné relativement l’installation de telles pratiques c’est curieusement le printemps arabe. En effet, les opérateurs avaient reçu pour consigne de ne pas suspendre les téléchargements, même lorsque les volumes achetés étaient atteints, de peur que les internautes n’aient le sentiment d’une volonté d’empêcher les réseaux sociaux de relayer les informations échangées. Dès lors, les opérateurs laissaient faire en recourant, au besoin, à la seule dégradation du signal. | |
| | | simo
Nombre de messages : 274 Points : 299 Réputation : 9 Date d'inscription : 07/05/2008
| Sujet: Re: Fin de l'Internet illimité au Maroc Ven 20 Avr - 1:29 | |
| Avec les clés 3G les ordinateurs portables ne chôment plus. Les étudiants dorment en laissant leurs portables allumés et accrochés tel un linge pour avoir accès au réseau.
Moi de mon temps rare ceux qui avaient un PC et encore moins un PC portable. Deux ou trois au max. Aujourd'hui tout le monde en a un.
Donc plus d'utilisateurs, qui passent plus de temps. Les opérateurs doivent investir mais ils vont pas le faire parce qu'ils estiment que ça ne rapporte pas assez. | |
| | | Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Fin de l'Internet illimité au Maroc Mer 27 Juin - 12:02 | |
| Méditel abandonne l’illimité.
«5% des utilisateurs consomment 80% de la capacité au détriment des autres», tient à préciser Mohamed El Mandjra, DG de Méditel.
En fait, la technologie 3G offre une capacité limitée qui va être subdivisée par le nombre d’utilisateurs. Plus il y a d’utilisateurs, plus leur utilisation est intensive (téléchargement, streaming…), plus le débit par individu va être réduit.
Ces 5% de «super utilisateurs» peuvent atteindre des pics de 30 Go alors qu’un consommateur lambda n’a besoin en moyenne que de 250 ou 300 Mo.
Ainsi, l’offre illimitée est structurellement intenable que ce soit pour le consommateur ou pour l’opérateur.
Dans ce segment, les revenus de Méditel n’affichent aucune croissance au moment où les investissements enregistrent un bond de 75%, le parc progresse de 35% et le trafic de 400%.
Côté utilisateurs, aucun débit minium n’est garanti. S’y ajoute le mode d’utilisation de la 3G au Maroc qui ne correspond pas à la nature de la technologie. Contrairement à d’autres pays, nous utilisons la 3G comme connexion fixe alors qu’elle est davantage orientée vers une mobilité.
«Aujourd’hui, il faut s’assurer de la bonne qualité de la connexion pour tout le monde. Pour cela, il faut arrêter d’être le seul pays au monde qui fait de l’internet illimité sur un jour», explique El Mandjra.
Dans ce contexte, Méditel propose des «pass internet» limités. Le prix du pass commence à 10 DH pour une journée.
Le plus qu’offre l’opérateur est que l’utilisation du code d’accès est plus étendue dans le temps. Par exemple, pour une carte prépayée d’une semaine, son utilisation peut être étendue à deux semaines. Cette offre permet aux utilisateurs d’internet de se connecter à leur rythme sans perdre les jours où ils ne se connectent pas.
A cela s’ajoute une limitation du volume de données à 500 Mo par jour et un débit maximum de 7,2 Mo. Concrètement, 500 Mo correspondent à 49 emails, 9h de navigation internet, 16h de chat, 9 MP3 téléchargés.
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| Sujet: Re: Fin de l'Internet illimité au Maroc | |
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| | | | Fin de l'Internet illimité au Maroc | |
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