Une Ticad V devra être lancée à Tokyo en juin 2013.
Le défi majeur de la prochaine étape sera de rendre la croissance économique des pays africains plus inclusive pour tous et bien équilibrée sur le plan social.
La Ticad est une initiative lancée en 1993 par le Japon pour promouvoir un dialogue politique de haut niveau entre les dirigeants africains et leurs partenaires dans le domaine du développement.
Le processus Ticad a pour mission de coordonner l'exécution de programmes visant à promouvoir le développement de l'Afrique. Ses principes directeurs sont :
- l'"Appropriation" par les Africains de leur projets de développement
- le "Partenariat" international.
Je m’arrête sur cette séquence :
Reproche de l’Afrique | Réponse des japonais |
Le volume des capitaux privés japonais en direction du continent par exemple a été en deçà des aspirations et ne suit pas l’aide publique au développement accordée par le Japon au continent africain. | «Bien que les entreprises japonaises incluent le continent africain dans leur plan de développement et d’expansion, elles restent néanmoins freinées par un déficit d’infrastructures et le climat des affaires», dit-il. Ces problèmes une fois résolus, permettront à la coopération de s’accroître. |
Poser des interrogations comme ça de la part de participants de ce rang est inquiétant.
- D’abord parce que les entreprises sont libres, ils peuvent décider d’aller ou pas selon leurs propres intérêts. L’état ne peut que les encourager à tel ou tel initiative.
- Il faut se mettre à la place des dirigeants de ces entreprises : si j’ai de l’argent est ce que je l’investirais dans tel pays ou tel pays. Y a-t-il une justice en cas de problème, y a t il de l’infrastructure….
Commençons par changer et les choses changeront
Un grand chapeau aux japonais qui ont respecté leurs engagements5,2 milliards de dollars C’est le montant des investissements japonais directs cumulés sur la période du Ticad. Le gouvernement japonais a exécuté ainsi l’engagement global pris lors du démarrage du processus.
Par ailleurs, les engagements de prêts APD aide publique au développement ont progressé en 2011 conformément au plan d’action de Yokohama jusqu’à 4 milliards de dollars.