Une brique de jus d'orange Tropicana de 2 litres entraîne l'équivalent de l'émission de 1,7 kilogramme de CO2. Cette "empreinte" carbone a été calculée à la demande du groupe PepsiCo, propriétaire de la marque, par Carbon Trust, un organisme indépendant et reconnu.
A titre de comparaison, une dose de lessive Tesco produit environ 800 grammes de CO2, des chaussures Timberland de 10 à 100 kg selon les modèles, etc.
Comme pour le jus d'orange, les méthodes de calcul des bilans carbone prennent en compte toutes les étapes de la vie du produit : de l'extraction des matières premières au recyclage, en passant par sa transformation et sa distribution. Dans le cas du jus d'orange, la culture des fruits est très émettrice de gaz à effet de serre à cause de l'utilisation d'engrais. Le transport a, en revanche, moins d'impact qu'on le pensait.
Pour les marques, afficher l'empreinte carbone des produits est devenu un argument commercial. Le distributeur britannique Tesco a montré la voie dès 2007, suivi en France par 2 supermarchés Leclerc du Nord et la marque Casino, qui ont mené l'expérience en 2008.
L'étiquetage écologique, est un des objectifs affichés du Grenelle de l'environnement. Il doit permettre de mettre en avant les émissions de CO2 – principal gaz à effet de serre responsable du changement climatique - liées à un produit. Plusieurs grandes enseignes de distribution françaises ont développé "l'étiquetage vert" de certains produits alimentaires, mais avec, à ce jour, des méthodologies différentes.