Le chiffre d’affaires estimé de la contrebande dans l’Oriental avoisine les 16 milliards de DH. Ce qui représente 40% du chiffre d’affaires de la contrebande au niveau national, selon, le vice président du conseil régional de l’oriental.
Avec un tel chiffre d’affaires, dit-il, ce sont 1.200 entreprises qui emploieraient 32.000 personnes au lieu des 6.000 que ce secteur occupe.
Ces chiffres sont énormes et les entreprises sont en partie responsables de cet engouement pour les produits de contrebande malgré les risques qui les entourent.
Pour le pétrole entré de l’Algérie il n’y a pas grande chose à faire. on ne pourra jamais le proposer au même prix et en plus il allège la charge de la caisse de compensation.
Pour les autres produits il y a problème. Car il suffit de mettre n’importe quel pays –autre que la Maroc- dans le made in *** , pour que les gens se l’arrachent. Les gens n’ont plus confiance dans la production nationale associée tout le temps à une mauvaise qualité.
Pour le ramadan les gens s’arrachent des jus sans gout parce qu’ils sont fabriqué en Espagne –je ne sais pas si c’est la raison pour laquelle une entreprise marocains a appelé son jus Valencia et une autre Miami : est ce pour faire oublier leur origine marocaine ?-.
Même des produits tel que la mortadelle où il y a beaucoup de risques : date dépassé, présence de porc, viande non halal … les gens n’ont rien a cirer. Le raisonnement est le suivant : ils sont fait ailleurs, ils ne peuvent qu’être meilleures que les nôtres.
Et donc je reviens sur la responsabilité des entreprises : ils doivent faire de la qualité et le faire savoir. Quand ils exportent ils savent bien le faire, alors pourquoi pas pour le marché local ????