« Aujourd’hui, nous avons un autre problème grave, celui du tout-gratuit des études supérieures dans notre pays. Nous ne pouvons plus continuer dans cette logique. Avec ses contraintes budgétaires, l’Etat n’a plus les moyens de financer indifféremment tout le monde.
Tenez, la formation d’un spécialiste en médecine coûte un million de dirhams, un ingénieur, entre 400 et 600.000 dirhams et autant pour un architecte. Un lauréat de faculté des Lettres, 30.000 dirhams.
J’ai demandé à l’Ecole Mohammedia d’ingénieurs de m’indiquer la proportion des étudiants auxquels on pourrait demander une participation financière, j’ai été surpris d’apprendre que 60% seraient dans ce cas. On veut bien prendre en charge les pauvres, les étudiants issus des couches moyennes inférieures, mais il est temps que les ménages qui ont les moyens puissent apporter une contribution à l’effort de la collectivité. Après concertation, le gouvernement présentera une réforme dans le cadre de la prochaine loi de Finances devant le Parlement. »
Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement supérieur
Premier concerné : certaines filières notamment les études de médecine et dans les grandes écoles d’ingénieurs et de commerce.
Les critères qui vont permettre d’identifier les ménages qui devront payer ne sont pas encore fixés.
Voir le dossier étudiants : http://www.mizania.com/content/blogcategory/28/70/