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Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Volkswagen : une usine au Maroc ? Jeu 26 Juil - 16:36 | |
| Selon les informations rapportées par la presse algérienne, le constructeur automobile allemand Volkswagen, aurait entamé des pourparlers avec les autorités marocaines dans l’optique de transférer au Maroc son projet d’usine prévu initialement dès 2010 pour Alger. De fait, le management de l’entreprise aurait rencontré à plusieurs reprises au cours de ces dernières semaines les responsables du ministère à Rabat « pour préparer l’installation de l’usine, en arrêter les modalités et fixer les objectifs communs », rapporte le site lematin.dz. Le constructeur allemand a opposé un démenti formel à la rumeur d'ouverture d'usine au Maroc.
Mais le sujet revient dans l'actu comme cet article de la tribune Déçu, Volkswagen discute depuis 2013 avec le gouvernement marocain pour une implantation industrielle de 100.000 voitures. A l'heure actuelle, les négociations n'ont toujours pas abouti. Renault continue ainsi de régner en maître au Maghreb |
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/20141110tribeb056a903/pourquoi-renault-devait-ouvrir-une-usine-en-algerie.html Voici un extrait d’un article de l’économiste en juin 2012
Le Maroc est de plus en plus présent sur les écrans des grands constructeurs automobiles. Et grâce au méga projet automobile du groupe Renault, Tanger est au centre des intérêts. La mise en place d’un tissu de sous-traitants et d’équipementiers de premier ordre a incité le département des achats de Volkswagen à faire une tournée de prospection, sur invitation du tout nouveau bureau de l’Amica.
Le constructeur allemand a récemment délocalisé ses services achats pour le sud de l’Europe et le nord de l’Afrique en Italie qui sert de position avancée pour la prospection et la recherche de nouveaux fournisseurs.
Avec la crise que connaissent l’Egypte et surtout la Tunisie, c’est vers le Maroc que l’attention du groupe Volkswagen s’est focalisée. Après une première visite à Casablanca, il y a quelques mois, c’est maintenant au tour de Tanger et de ses installations de le recevoir. La délégation composée d’une demi-douzaine de membres s’est montrée agréablement surprise par la qualité des installations visitées à la Zone Franche de Tanger où se situent quelques-uns des plus importants équipementiers installés dans la Région de Tanger, de la bouche même de Uwe Niebhur, responsable des achats de Volkswagen pour l’Europe du sud et l’Afrique du nord.
Difficile de prévoir l’issue de telles visites de prospection, mais les possibilités de travailler avec les unités européennes du groupe allemand sont bien réelles. C’est le cas de SNOP Dunois qui dès les premiers mois de son activité à Tanger en tant que fournisseur de tôles embouties pour Renault, a réussi à décrocher des contrats pour la fourniture de l’usine portugaise du groupe Volkswagen au Portugal à partir de Tanger.
L’objectif est de renforcer cette tendance, comme le précise Hakim Abdelmoumen, président de l’Amica. «Nous voulons aller vers de nouveaux métiers en matière de sous-traitance et passer à l’étape de l’exportation», explique Abdelmoumen. Renault a déjà ramené dans son sillage une dizaine de sous-traitants et d’équipementiers et il s’agit d’aider les opérateurs locaux pour aller de l’avant et opter à fournir des marchés à l’export. De même, la consolidation du tissu des équipementiers permettra d’attirer de nouveaux constructeurs car dépendre d’un seul n’est pas viable à long terme. Même si les sous-traitants de Renault ne se plaignent pas.
La montée en charge de l’usine suit le planning prévu et la différence se fait nettement sentir entre les équipementiers travaillant pour Renault et ceux qui ne le font pas. Des perspectives très optimistes avec le lancement de la Lodgy et du Dokker en plus de la future remplaçante de la Logan dont les premiers modèles sortiront de la Somaca et de l’usine de Tanger. |
Voici ce que disait le journal le monde sur le retard pris par l’usine Renault en Algérie :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/04/30/renault-en-algerie-l-accord-qui-se-fait-desirer-depuis-deux-ans_1693518_3234.html
Ira, ira pas ? Depuis le 10 février 2010, il semble acquis que Renault installera une usine en Algérie, comme Le Monde l'annonçait. Mais voilà, deux ans après, toujours rien. Si ce n'est une annonce, revenant de manière cyclique de la part du gouvernement algérien pour faire pression sur le constructeur français, de la fin des "négociations" et la signature d'un protocole d'accord entre Renault et l'Etat algérien au sujet de l'installation d'une usine. Une sorte de "running gag", rappelant l'arrivée du métro, qui a mis trente ans à être lancé...
Pourtant, Reuters, vendredi 27 avril, en est cette fois sûr. Selon une source industrielle, citée par l'agence, "un accord devrait être officialisé début mai". Renault ne confirme pas et se contente d'admettre que des négociations sont toujours en cours. "Une annonce en mai serait peu probable", relativise un bon connaisseur du dossier. Reste qu'en coulisse, pas mal de questions, très politiques, semblent difficiles à régler.
En premier lieu, alors que Renault entend s'installer dans la banlieue d'Alger (à Rouiba, le site de l'ancienne usine de camions Berliet), le gouvernement a cherché à l'exiler à Jijel, à 360 km à l'est d'Alger. Cette station touristique dispose d'un très faible tissu industriel. Pour Mohamed Benmeradi, le ministre de l'industrie, l'arrivée de Renault permettrait un équilibre entre les régions en matière d'investissements.
Mais Renault reste rétif à cet argument. "Nous nous sommes fixés pour règle à Renault, expliquait en février un cadre du groupe, de produire au plus près d'où l'on vend. De même, nous souhaitons trouver des ressources humaines nécessaires pour notre usine."
La future usine algérienne n'aura pas la même mission que le site de Tanger, au Maroc, inauguré en février. "A Tanger, nous produisons avant tout pour exporter. C'est l'esprit de l'accord avec le gouvernement marocain, rappelait ce responsable. En Algérie, nous n'avons pas l'ambition d'exporter, c'est une usine prévue pour le marché local." Ce nouveau site aurait ainsi une capacité de 75 000 véhicules par an, contre 400 000 véhicules par an pour Tanger.
Le marché algérien, avec 400 000 véhicules par an, est l'un des plus gros marchés automobiles d'Afrique. Un marché dont la marque au losange détient environ 25 %. "Pour Renault, un tel marché peut justifier une usine", rappelait cet interlocuteur. D'autant que, pour l'instant, les Renault et Dacia vendues sur place subissent une importante taxe d'importation.
Au-delà des demandes de Renault, il semble que le gouvernement algérien ait eu du mal à gérer correctement les négociations, comme l'explique La Tribune. "La gestion du projet Renault a été confiée à des bureaucrates qui ne connaissent rien à l'automobile, explique un proche du dossier. L'entêtement des négociateurs algériens de s'occuper de la commercialisation des voitures produites en Algérie illustre cette méconnaissance de l'industrie automobile et de l'indécision du gouvernement algérien." |
Dernière édition par Admin le Mar 12 Mar - 10:49, édité 1 fois | |
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