Il s’agit de contrebande en provenance de l’Algérie. Confiné à l’oriental ce trafic gagne les régions de Meknès, Fès, El Hoceima, Taounate voire Kénitra, et Rabat.
Le gasoil est proposé à 4 dirhams (au lieu de 8,15 dirhams).
Les contrebandiers ne se sont pas creusés les méninges pour trouver leur clientèle, ils se sont installés à côté des stations-services
A savoir :
Le gasoil algérien est à 350 ppm alors que les produits commercialisés dans le circuit légal sont à 50 ppm (voir
https://mizania.forumdediscussions.com/t103-le-gasoil-50-ppm-bientot-aux-pompes )
Risque :
Ce trafic pose aussi des problèmes de sécurité et de sûreté: le carburant est transporté dans des bidons de 50 litres sans aucune mesure de sécurité.
Les pétroliers qui perdent un milliard de dirhams dans l'affaire, rappellent à l'état son manque à gagner de 350 millions de dirhams pour la douane. Pour l'instant l'état n'a pas encore donné suite.
Si l'état hésite par rapport à ce produit qu'il lui coute à la caisse de compensation. Les pétroliers sont là pour rappeler l’impact social puisqu’il y a menace sur l’emploi. Une première estimation du groupement évalue les pertes qui pourraient être occasionnées par la fermeture des stations-services à 6.000 emplois.
Fin Mars 2013 : 5 tonnes d'essence de contrebande en provenance d'Algérie ont été saisies par les services de la gendarmerie de Taza. Cette quantité porte le total des saisies du mois de mars à 20 tonnes uniquement à Taza. |