250 tonnes de médicaments périmés au Maroc

C'est ce qu'a annoncé le ministre de la Santé à Genève.

Pire encore, le Maroc ne dispose pas de moyens humains et informatiques pour gérer ses stocks de médicaments . Et se trouve donc dans l’incapacité de se débarrasser des produits dangereux (sachant qu'un médicament valide peut être dangereux, alors un périmé !!!)

mais résumer le problème à aidez moi à me débarrasser de ces médicaments est réducteur du problème.

La vrai question est : comment on a pu laisser 250 tonnes de médicaments se périmer ?

Est ce que nous n'avions pas besoin d'autant : alors pourquoi on en acheté ou produit trop ?
Si l'achat répondait aux besoins, alors comment ça se fait que ces médicaments ne sont pas parvenus à leur destinataire ?

Et quand on a constaté qu'une partie de ces médicaments ne pourra pas être utilisé à temps pourquoi ne pas avoir fait don à des associations.

Pourquoi nous n'avons pas fait don aux syriens et aux autre zones de conflit qui manquent cruellement de médicaments.

Et les pays amis (qu'ils soient pauvres ou riches), pourquoi nous les avons pas contacter ?

Le gaspillage n'est pas une fatalité. Et si on se penche sérieusement sur la question on trouvera 1000 manière d’empêcher un tel gaspillage.

Le plus dangereux c'est que des gens malhonnête essayent d'écouler ces médicaments dans la marché.

Faute de ne pas savoir se débarrasser de ces médicaments, il faut au minimum les garder correctement pour éviter tout détournement.

Presque tous les hôpitaux du Maroc sont en manque de médicaments, y compris les services des urgences. C’est du moins ce qu’a souligné Ali Lotfi, secrétaire général de l’Organisation démocratique du travail (ODT), qui a tiré la sonnette d’alarme, en déplorant «l’absence d’une véritable politique du médicament au Maroc».

El Haussaine Louardi, ministre de la Santé a «évoqué à maintes reprises le constat alarmant de la situation des médicaments dans les hôpitaux, dont de grands stocks sont périmés».

Aujourd’hui, «tous les hôpitaux du Maroc gèrent leur activité en fonction du stock des années 2010 et 2011», a fait savoir le SG de l’ODT.

Il a rappelé que l’année dernière a «été marquée par un grand problème lié au fait que le budget des médicaments a été détourné pour régler la facture des sociétés qui avaient approvisionné le ministère en vaccins».

Pire, même «les budgets des structures de prévention ont connu une baisse considérable, passant de 180.000 DH à 30.000 DH par unité», a-t-il ajouté.

«Aucun hôpital n’a encore reçu son budget des médicaments. Les 4 grands CHU attendent également le visa du ministère des Finances pour activer les marchés d’approvisionnement», a fait savoir Lotfi. Ainsi, ces centres hospitaliers ne pourraient recevoir le nouveau stock de médicaments qu’à partir de juin ou de juillet prochains, sachant que la réception des commandes prend généralement trois mois.