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Cette initiative, qui fait partie du plan national de prise en charge des urgences médicales, a été dotée d’une enveloppe de 500 millions de DH.
Elle prévoit, en plus de ce numéro, l’amélioration de la prise en charge pré-hospitalière, à travers la mise en place de :
- 20 unités de SAMU obstétricaux ruraux,
- 11 centres de régulation médicale,
- 15 services mobiles d’urgence et de réanimation (SMUR)
- la normalisation du parc ambulancier.
La mise à niveau des urgences passe également par la création de :
- 80 unités de médecine d’urgence de proximité, dont 30 en 2013.
Le plan s’appuie sur un partenariat public/public impliquant la Protection civile, la Gendarmerie royale, les Forces armées royales, le ministère de la santé et le ministère de l’équipement et du transport.
L’accent est également mis sur la formation à travers une filière, nouvellement créée, de techniciens ambulanciers.
Le ministère compte aussi s’attaquer à la
santé mentale et psychiatrique, qui a fait objet d’un rapport accablant du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), avec la construction de trois hôpitaux régionaux à Kénitra, Agadir et Kelaât Sraghna ainsi que des services intégrés de psychiatrie à El Jadida, Khouribga et Khénifra.
5 centres d’addictologie vont, selon le ministère de tutelle, voir le jour à Oujda, Tétouan, Agadir, Kénitra et Tanger.