L’objectif de la nouvelle réglementation étant de normaliser cette activité, de stimuler la concurrence en donnant la possibilité aux bureaux de change de fixer eux-mêmes leurs marges, à l’intérieur d’une fourchette fixée par les pouvoirs publics, et, in fine, de protéger les usagers contre la contrefaction.
Eligibilité : 4 professions habilitées à exercer
Les entités autorisées à pratiquer le change manuel sont au nombre de 4 :
1- Les intermédiaires agréés : les banques, les services de la Trésorerie générale du Royaume et Poste Maroc;
2- Les sous-délégataires (ou mandataires) : les hôtels classés, les maisons d’hôtes, les résidences touristiques, les auberges de jeunes, les sociétés de transport international de passagers, les agences de voyages et de location de voitures installées dans l’enceinte des ports et aéroports, et même des bijoutiers et des stations de carburants. Contrairement aux autres entités, ces sous-délégataires ne sont autorisés qu’à acheter, contre dirhams, des billets de banque étrangers et/ou des chèques de voyage en monnaies étrangères. Ils peuvent toutefois reprendre aux personnes physiques non-résidentes le reliquat des dirhams provenant des devises préalablement cédées ;
3-Les sociétés d’intermédiation en matière de transfert de fonds ;
4- Les bureaux de change.
Les bazaristes, qui s’adonnaient à cette activité de manière plus ou moins officielle, ne sont plus éligibles à la nouvelle réglementation (sauf bien sûr à abandonner leur activité et à se transformer en bureau de change).
La nouvelle réglementation impose des conditions strictes (en termes de sécurité et de moyens, informatiques notamment).