Le dépannage d’urgence : source d’abus

Le tribunal correctionnel de Paris doit rendre, ce mardi 19/11/2013, une décision sur les pratiques d’une société de dépannage d’urgence de plomberie et de serrurerie, qui aurait fait une centaine de victimes.
 
Voici quelques conseils pour éviter les abus
 
Prendre les devants.
Se renseigner au préalable sur les dépanneurs de son quartier. Si le bouche à oreille ne fonctionne pas, la Fédération française du bâtiment (FFB) ou votre assureur pourront obtenir des adresses de professionnels.
 
Se méfier des publicités déguisées.
Il est fréquent de trouver dans sa boîte aux lettres des listes de numéros utiles, de plombiers, serruriers… Vérifier que le document comporte nom, adresse, raison sociale, numéro de téléphone, numéro de registre du commerce et des sociétés (RCS) ou du répertoire des métiers et tous les prix taxes comprises (TTC).
 
Se renseigner sur les tarifs.
Au-delà de 150 € TTC de travaux estimés, l’entreprise est tenue de fournir un devis. Le client est en droit d’en demander un, quel que soit le montant.
 
Préférer dormir à l’hôtel ou chez un proche.
L’UFC-Que Choisir explique que « si on s’attendait à payer 2 000 à 4 000 € pour faire ouvrir sa porte, on choisirait d’aller coucher ailleurs ».
 
Etre vigilant pendant l’intervention.
Si le professionnel propose d’emblée de changer la serrure ou s’apprête à défoncer le canon, arrêtez-le ; car un pro sérieux tente au moins la technique dite « de la radio ».
Dans tous les cas (problème de plomberie, d’électricité…), un diagnostic prend plus de trois secondes, rappelle le magazine.